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mardi 10 décembre 2013

La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme a 66 ans...Israël aussi




Un 10 Décembre est née la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et comme on est à 66 ans d’écart un autre 10 Décembre c’est l’occasion d’en parler et surtout de se poser des questions sur son efficience  .

Si c’était  seulement une déclaration d’intention c’est réussi , si c’était pour rappeler à l’ordre tel dirigeant du tiers monde qui fâche les vrai maitres du monde c’est réussi aussi , si c’était pour voler au secours des protégés de l’Occident c’est plutôt très bien réussi mais si c’était pour autre chose eh bien c’était pour autre chose  .

Je retiendrai quand même que :

·         Le 29 novembre 1947 l’Organisations des Nations Unies dépeçait la Palestine et la livrait aux juifs .

·         Le 14 Mai 1948 l’ONU reconnaissait l’indépendance de l’état d’Israël

·         Le 10 décembre 1948 l’ONU promulguait la Déclaration universelle des droits de l'homme

Je ne dirai pas qu’Israël est l’aînée de la déclaration universelle, ni que l’une est faite par l’autre ou pour l’autre ou pour protéger l'autre,   que je ne peux penser à l'une sans penser à l'autre, bon on ne refait pas le monde et je ne vous ferais pas un dessein  je me contenterai donc de vous présenter l’historique de la Déclaration universelle des droits de l'homme ainsi que les membres de son comité de rédaction dont l'un au moins a du ou aurait du porter l’étoile jaune question de  vous mettre un peu dans l’ambiance .


Les rédacteurs de la Déclaration universelle des droits de l'homme :

Eleonor Roosevelt

 ELEANOR ROOSEVELT

Présidente du Comité de rédaction
1884-1962 États-Unis
Première dame des États-Unis de 1933 à 1945, Mme Eleanor Roosevelt a été nommée par le Président des États-Unis Harry S. Truman en 1946 comme déléguée à l'Assemblée générale des Nations Unies. Elle a été le premier président de la Commission des droits de l'homme des Nations Unies et a joué un rôle déterminant dans la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l'homme.

A une époque où les tensions entre l'Est et l'Ouest étaient à leur comble, Mme Roosevelt a utilisé son prestige et sa crédibilité avec les deux superpuissances pour que la rédaction de la Déclaration puisse être menée à terme. En 1968, elle a reçu à titre posthume le Prix des Nations Unies pour les droits de l'homme.





Peng-chun Chang
PENG-CHUN CHANG
Vice-président du Comité de rédaction
1893-1957 Chine

Dramaturge, philosophe, éducateur et diplomate, M. Peng-chun Chang, était connu en Chine en tant que directeur du théâtre moderne chinois. Il a été capable d'expliquer l'approche chinoise des droits de l'homme aux autres délégués et, tout au long des négociations, de sortir de nombreuses impasses en appliquant certains aspects de la doctrine confucéenne pour arriver à des compromis entre les différentes factions idéologiques en conflit. Il a insisté, au nom de l'universalisme, sur la suppression de toutes allusions à la nature et à Dieu dans la  Déclaration universelle des droits de l'homme.





Charles Habib MalikCHARLES HABIB MALIK

                                                      Rapporteur du Comité de rédaction
1906-1987 Liban

Philosophe et diplomate, M. Charles Habib Malik a poursuivit une carrière universitaire en philosophie à l'Université Harvard et a fondé le département de philosophie à l'Université américaine de Beyrouth. Il était aussi un théologien qui franchissait avec succès les barrières religieuses, étant apprécié aussi bien par ses pairs chrétiens orthodoxes, que par les catholiques ou les évangéliques.

Il a représenté le Liban à la conférence de San Francisco au cours de laquelle les Nations Unies ont été fondées. Il a été Président du Conseil économique et social et Président de la Troisième Commission au cours des débats en 1948 sur la Déclaration universelle des droits de l'homme. M. Malik a été une force centrale dans les débats entourant les principales dispositions de la Déclaration. Il a également joué un rôle essentiel pour expliquer et définir certains aspects conceptuels de base. Il est retourné à sa carrière universitaire en 1960 et a donné des conférences sur les droits de l'homme dans les universités américaines.




William Hodgson

  WILLIAM HODGSON

Membre de la Commission des droits de l'homme
1892-1958
Australie
Vétéran de la Première Guerre mondiale et diplomate, M. William Hodgson a occupé de nombreux postes dans le Gouvernement australien et a assisté, en tant que conseiller de la délégation australienne, à la Conférence de San Francisco qui a fondé l'Organisation des Nations Unies. M. Hodgson a fortement défendu l'idée d'une convention multilatérale sur les droits de l'homme et l'établissement d'un tribunal international pour mettre en œuvre cette convention.

 Hernan Santa Cruz

 HERNAN SANTA CRUZ

1906-1999
Chili
Membre de la Commission des droits de l'homme
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 Éducateur et juge, Hernan Santa Cruz a enseigné les procédures pénales et militaires dans diverses académies militaires et est devenu juge à la Cour militaire supérieure du Chili. En tant que membre de la délégation du Chili à l'ONU, M. Santa Cruz a fourni l'une des premières ébauches sur laquelle a ensuite travaillé John Humphrey, Canadien et Directeur de la Division des droits de l'homme des Nations Unies. Durant la phase de rédaction, M. Santa Cruz, a prêté une attention particulière à la défense des droits socio-économiques et il a avancé des arguments convaincants en faveur de leur inclusion dans la Déclaration lorsque les pays de l'Atlantique Nord voulaient les laisser de côté. Il s'est également activement impliqué dans la création de la Commission économique des Nations Unies pour l'Amérique latine et les Caraïbes.








 

 René Cassin

 RENÉ CASSIN

1887-1976
France
Membre de la Commission des droits de l'homme
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 Juriste et juge, René Cassin a été un acteur clé dans les délibérations tenues au cours des trois sessions de la Commission des droits de l'homme, ainsi que celles du Comité de rédaction de la Commission. Fils d'un marchand juif, sa participation à la rédaction de la Déclaration universelle ainsi que ses autres travaux sur les droits de l'homme, pour lesquels il a reçu le prix Nobel de la Paix en 1968, ont été beaucoup influencé par son expérience personnelle de l'Holocauste. Il a été membre (1959-1965) puis Président (1965-1968) de la Cour européenne des droits de l'homme. La rue où se situe la Cour Européenne des droits de l'homme à Strasbourg porte aujourd'hui son nom en son honneur.

















 Alexander E. Bogomolov

 ALEXANDER E. BOGOMOLOV

Membre de la Commission des droits de l'homme
Union de la République Socialiste Soviétique, URSS

 1900-1969

 

 

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 M. Bogomolov a enseigné à l'Université d'État de Moscou jusqu'en 1939 lorsqu'il a commencé sa carrière diplomatique. Il a participé au processus de rédaction de la Déclaration universelle, alors qu'il était Ambassadeur de l'URSS en France. Plus tard, il est devenu Ambassadeur en Tchécoslovaquie (1952-1954), et en Italie (1957).

















 Charles Dukes

 CHARLES DUKES (LORD DUKESTON)

Membre de la Commission des droits de l'homme
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord
1880-1948 
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 Charles Dukes était un syndicaliste qui a eu une brillante carrière au Conseil général de la Confédération des syndicats britanniques dont il est devenu le Président en 1946. Puis il a représenté son pays lors de la première et de la deuxième session de la Commission sur les droits de l'homme. Il a participé à la rédaction de la Déclaration universelle et d'une convention juridiquement contraignante qui s'appellera finalement le Pacte international relatif aux droits de l'homme.



















 John Peter Humphrey

 JOHN PETER HUMPHREY

Directeur de la Division des droits de l'homme des Nations Unies
Canada 1905-1980

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 Avocat international, John Peter Humphrey a eu comme principale responsabilité de recueillir et d'analyser les documents de fonds pour éclairer le travail de la Commission. Son « Aperçu documenté » de 408 pages a constitué la base des débats et des considérations de la Commission des droits de l'homme et du Comité de rédaction qui ont rédigé la Déclaration universelle. M. Humphrey était éclectique dans ses intérêts, allant de la politique, au commerce et à l'art. Il parlait couramment l'anglais et le français et a constitué un lien entre les perspectives culturelles anglosaxonnes et françaises, entre les universitaires et les pragmatiques, et entre les politiques et les fonctionnaires. Il a passé plus de 20 ans au sein de l'ONU, se battant sans relâche pour ceux qui ont besoin de protection de leurs droits.
















Histoire de la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l'homme

La DUDH : la première affirmation mondiale de la dignité et de l’égalité inhérentes de tous les êtres humains
Au cours de l’histoire, les conflits, qu’il s’agisse de guerres ou de soulèvements populaires, ont souvent été une réaction à des traitements inhumains et à l’injustice. La Déclaration anglaise des droits de 1689, rédigée à la suite des guerres civiles survenues dans le pays, a été le résultat de l’aspiration du peuple à la démocratie. Un siècle plus tard exactement, la révolution française donna lieu à la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen qui proclamait l’égalité universelle. Mais le Cylindre de Cyrus, rédigé en 539 avant Jésus-Christ B.C. par Cyrus le Grand de l’Empire achéménide de Perse (ancien Iran) après sa conquête de Babylone, est souvent considéré comme le premier document des droits de l’homme. Quant au Pacte des vertueux (Hilf-al-fudul) conclus entre tribus arabes vers 590 après Jésus-Christ, il est considéré comme l'une des premières alliances pour les droits de l’homme.

Après la Deuxième Guerre mondiale et la création de l’Organisation des Nations Unies, la  communauté internationale jura de ne plus jamais laisser se produire des atrocités comme celles commises pendant ce conflit.  Les dirigeants du monde entier décidèrent de renforcer la Charte par une feuille de route garantissant les droits de chaque personne, en tout lieu et en tout temps.
Le document qu’ils examinèrent et qui devait devenir la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH), fit l’objet de la première session de l’Assemblée générale en 1946.  L’Assemblée examina le projet de Déclaration sur les libertés et les droits fondamentaux et le transmit au Conseil économique et social pour qu’il « le soumette à l’examen de la Commission des droits de l’homme….afin qu’elle puisse préparer une charte internationale des droits ».   A sa première session  au début de 1947,  la Commission autorisa ses membres à formuler ce qu’elle qualifia de « projet préliminaire de Charte internationale des droits de l’homme ». Cette tâche fut ultérieurement confiée officiellement à un comité de rédaction composé de membres de la Commission en provenance de huit pays, sélectionnés  en fonction de critères de répartition géographique.

Les personnes derrière la vision : le Comité de rédaction de la DUDH

La Commission des droits de l’homme comprenait 18 membres de divers horizons politiques, culturels et religieux. Eleanor Roosevelt,  la veuve du Président américain Franklin D. Roosevelt, présida le comité de rédaction de la DUDH. A ses côtés se trouvaient le Français René Cassin, qui écrivit le premier texte de la Déclaration, le Rapporteur du comité, le Libanais Charles Malik, le Vice-Président Peng Chung Chang de la Chine, et John Humphrey du Canada, Directeur de la Division des droits de l’homme des Nations Unies, qui prépara le premier plan de la Déclaration. Mais c’est Mme Roosevelt qui a vraiment été la force qui a permis l’adoption de la Déclaration.
La Commission se réunit pour la première fois en 1947. Dans ses mémoires, Eleanor Roosevelt se souvient :
M. Chang était un pluraliste qui soutenait, avec beaucoup de charme,  qu’il n’existe pas un seul type de réalité suprême.  La Déclaration, disait-il, ne doit pas se faire le reflet des seules idées occidentales et M. Humphrey devrait adopter une approche éclectique.  Sa remarque, bien qu’adressée à M.  Humprhey, visait en fait M.  Malik, lequel eut tôt fait de répliquer et d’expliquer par le menu la philosophie de  Thomas d’Aquin.  M. Humphrey s’engagea avec enthousiasme dans le débat, et je me souviens qu’à un certain moment,  M.  Chang suggéra que le Secrétariat pourrait bien passer quelques mois à étudier les aspects fondamentaux du confucianisme ».


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