Les responsables d’une Intersyndicale constituée de 15 centrales, parmi lesquelles l’Union des travailleurs de Mauritanie (UTM), la plus ancienne de l’histoire de la Mauritanie, ont plaidé dimanche en faveur de l’ouverture rapide d’un dialogue social impliquant tous les partenaires (gouvernement, patronat et travailleurs) dans une déclaration faite à la Pana.
Le Secrétaire général de l’UTM, Abderahmane Ould Boubou, justifie ce dialogue par "la nécessité d’améliorer les conditions matérielles et psychologiques des travailleurs, en vue de contribuer efficacement à la relance de l’économie nationale, tout en conservant les acquis sociaux, démocratiques et culturels".
Celui-ci porterait notamment sur une hausse générale des salaires et une révision favorable de la grille des prix des denrées de base. Une loi rectificative des finances, adoptée par le gouvernement mauritanien il y a une dizaine de jours, fait monter la pression fiscale sur certains produits, laissant craindre une flambée sur le marché national.
Les promoteurs de la nouvelle Intersyndicale justifient leur démarche par un constat de "désagrégation et de démantèlement qui a entraîné la faiblesse de l’action des organisations syndicales, leur marginalisation et la banalisation de leur rôle économique et social". L’Intersyndicale a fait cette déclaration après des contacts approfondis avec de larges couches de travailleurs et des partis politiques, parmi lesquels notamment l’Union pour la République (UPR), principal parti de la majorité. Pana
Sources : Elhourrya
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