Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz Président de la République, Président de l'Union Africaine a regagné Nouakchott en provenance des États-Unis où il a assisté au premier sommet USA/Afrique aux cotés de ses homologues, américain et africains.
Homme d'état aux statures internationales le Président Mauritanien est porteur d'ambitions, beaucoup d'ambitions et d'espoirs, beaucoup d'espoirs. Il a porté avec lui les espoirs et les ambitions de tout un continent vers les Etats-Unis Amérique, première puissante économique et militaire au monde. Pays qui abrite les sièges des nations-unies, de la Banque Mondiale, du FMI et de bien d'autres organismes aux immenses pouvoirs.
Auparavant le Président Mauritanien avait mené l'Afrique en Europe où il a plaidé en sa faveur plus d'aides, plus d'assistance et surtout plus de compréhension car les problèmes de l'Afrique sont spécifiques à l'Afrique.
Le plaidoyer du président Aziz en faveur de son pays et en faveur de l'Afrique a été suivi d'effets, les Américains ont décidé de débloquer des dizaines de Milliards de dollars pour l'Afrique et d'apporter une assistance spécifique à la Mauritanie.
De leur coté les européens se sont engagés à aider l'Afrique dans les volets développement, règlement des conflits et lutte contre le terrorisme. Ainsi les dossiers maliens, centrafricains et ivoiriens ont pu avancer de façon remarquable. Et ce n'est que le début.
Auréolé de ses succès intercontinentaux l'Homme fort de l'Afrique est de retour chez lui, à Nouakchott, où l'attendent ces administrés qui attendent de lui beaucoup de choses.
Ils attendent de lui la nomination d'un nouveau gouvernement et ce n'est pas sa composition qui les préoccupent. Ce qu'ils veulent c'est consolider les acquis et que continuent les réalisations.
Ils attendent de lui qu'il s'attaque à la scéne médiatique pour l'assainir et pour que cessent les attaques contre l'unité nationale et les entorses à la cohésion sociale. La liberté d'expression c'est bien mais le respect des institutions, des lois, des coutumes et des symboles ne saurait en souffrir. Améliorer les conditions de vie des journalistes serait une mesure salvatrice.
Ils attendent de lui ... vaste chantier en perspective. Mais est-ce trop pour l'Homme qui, le premier, a assaini les finances publiques mauritaniennes, qui a bouté le terrorisme loin des frontières, qui a modernisé l'armée nationale.
Est-ce trop pour l'homme qui a brisé les tabous mal placés et qui a donné mille chances à monsieur-tout-le-monde. certainement pas. Pourtant certains trouveront à redire mais ne dit-on pas que nul n'est prophète dans son pays.
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