Les dépenses totales enregistrées
au cours du 1er semestre de l’année 2014 s’élèvent à 237,13 milliards (poste «
Dépenses et prêts nets »)en se situant à un niveau légèrement supérieur aux
prévisions, qui étaient de 211,41 milliards d’UM, ce qui correspond à un écart
par rapport à l’objectif de 12,16 %.
On constate que les « salaires et
traitements» varient peu durant le semestre car ce sont là typiquement des
dépenses régulières et obligatoires, les dépenses sur biens et services n’ont commencé
à s’exécuter qu’à partir de la mise en place effective du budget soit au mois
d’Avril et ont enregistré leur maximum en mai.
Les dépenses d’équipement et prêts nets ont enregistré de
fortes fluctuations durant la période et ont atteint leur valeur maximale en
Mai.
Les transferts courants se sont
exécutés à partir du mois d’Avril et ont enregistré leur valeur maximum en Mai pour
ensuite régresser considérablement en juin.
Les dépenses de
fonctionnement
Les dépenses de fonctionnement se
sont établies pour le premier semestre 2014 à 129,98 Mds, donc à un niveau de
7,74 Mds inférieur à l’objectif fixé à 137,72 Mds (soit un taux de réalisation
de 94,37 %). Il apparaît donc que le suivi régulier de l’évolution des dépenses
et la régulation qui en découle ont permis une très bonne maîtrise de leur comportement
durant le semestre.
la masse salariale a été bien
exécutée (à 59,04 Mds, soit supérieur de 9,67 % à l’objectif), de même que les
subventions et transferts qui sont inférieurs de 25,35 % par rapport à
l’objectif fixé à 34,67 Mds ainsi que les intérêts de la dette qui restent en
dessous de la prévision de près de 12,54 % (7,46 Mrd de réalisation contre 8,53
Mds de prévisions).
Seules deux rubriques parmi les
dépenses courantes ont, en revanche, connu un dépassement, ce sont les dépenses
d’équipement et prêts net qui ont dépassé les prévisions de près de 33,27
Milliards, soit un décalage de 45,03%, et les salaires et traitements qui se
montent à 59,04 Mds contre 53,83 Mds d’ouguiya prévus, soit un dépassement de
9,6% de l’objectif fixé pour ce poste de dépenses. Le dépassement important de
des dépenses d’équipement, s’explique par la prise en compte dans l’exécution
du crédit d’impôts, et la non prise en compte de ceux là dans la prévision
(LFI)
Sur le graphique 10 on constate
que les salaires et traitements ont peu varié durant le semestre en
enregistrant des montants assez importants. Les postes des biens et services et
des transferts courants ont suivi le même rythme d’évolution avec un pic en mai
qui s’atténue abruptement en juin.
Les intérêts sur la dette
publique varient d’un mois à l’autre sans pour autant atteindre les seuils
fixés. Les dépenses d’équipement et prêts nets commencent timidement en
janvier, et régresse en février pour augmenter considérablement à partir au
mois de mars pour connaître une légère baisse en juin.
Sources : DGTCP
Lien : Trésor Public
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