Edido

jeudi 25 septembre 2014

Au 31 Juillet les dépenses de l’Etat culminent à 237 milliards UM et le CUT affiche 61 milliards au 31 Aout


Les dépenses totales enregistrées au cours du 1er semestre de l’année 2014 s’élèvent à 237,13 milliards (poste « Dépenses et prêts nets »)en se situant à un niveau légèrement supérieur aux prévisions, qui étaient de 211,41 milliards d’UM, ce qui correspond à un écart par rapport à l’objectif de 12,16 %.

On constate que les « salaires et traitements» varient peu durant le semestre car ce sont là typiquement des dépenses régulières et obligatoires, les dépenses sur biens et services n’ont commencé à s’exécuter qu’à partir de la mise en place effective du budget soit au mois d’Avril et ont enregistré leur maximum en mai.



Les dépenses d’équipement et prêts nets ont enregistré de fortes fluctuations durant la période et ont atteint leur valeur maximale en Mai.
Les transferts courants se sont exécutés à partir du mois d’Avril et ont enregistré leur valeur maximum en Mai pour ensuite régresser considérablement en juin.

Les dépenses de fonctionnement

Les dépenses de fonctionnement se sont établies pour le premier semestre 2014 à 129,98 Mds, donc à un niveau de 7,74 Mds inférieur à l’objectif fixé à 137,72 Mds (soit un taux de réalisation de 94,37 %). Il apparaît donc que le suivi régulier de l’évolution des dépenses et la régulation qui en découle ont permis une très bonne maîtrise de leur comportement durant le semestre.


la masse salariale a été bien exécutée (à 59,04 Mds, soit supérieur de 9,67 % à l’objectif), de même que les subventions et transferts qui sont inférieurs de 25,35 % par rapport à l’objectif fixé à 34,67 Mds ainsi que les intérêts de la dette qui restent en dessous de la prévision de près de 12,54 % (7,46 Mrd de réalisation contre 8,53 Mds de prévisions).

Seules deux rubriques parmi les dépenses courantes ont, en revanche, connu un dépassement, ce sont les dépenses d’équipement et prêts net qui ont dépassé les prévisions de près de 33,27 Milliards, soit un décalage de 45,03%, et les salaires et traitements qui se montent à 59,04 Mds contre 53,83 Mds d’ouguiya prévus, soit un dépassement de 9,6% de l’objectif fixé pour ce poste de dépenses. Le dépassement important de des dépenses d’équipement, s’explique par la prise en compte dans l’exécution du crédit d’impôts, et la non prise en compte de ceux là dans la prévision
(LFI)
Sur le graphique 10 on constate que les salaires et traitements ont peu varié durant le semestre en enregistrant des montants assez importants. Les postes des biens et services et des transferts courants ont suivi le même rythme d’évolution avec un pic en mai qui s’atténue abruptement en juin.

Les intérêts sur la dette publique varient d’un mois à l’autre sans pour autant atteindre les seuils fixés. Les dépenses d’équipement et prêts nets commencent timidement en janvier, et régresse en février pour augmenter considérablement à partir au mois de mars pour connaître une légère baisse en juin.


Sources : DGTCP


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