Avant 2009 l’Etat mauritanien
était géré comme une affaire familiale, au sommet c’était le paternalisme bon
enfant et au gouvernement la tendance était à la répartition des dividendes et
on gérait la chose publique au petit bonheur la chance et en parant au plus
pressé, on colmatait plus qu’on ne reparaît.
Les bâtiments publics et autres
infrastructures étaient délaissés et
tombaient en lambeaux et curieusement les villas poussaient comme des
champignons sauvages et les troupeaux essaimaient quant au parc automobile la
tendance était à l’achat du dernier modèle, les vacances c’était à Honolulu et
les soins médicaux c’était toujours dans les meilleures cliniques occidentales.
Depuis 2009 il y a eu ce qu’on
peut appeler une renaissance de l’Etat mauritanien. Les nouveaux venus ont
décrété l’austérité et la chasse aux anomalies dont la mère est la gabegie et
les taches furent bien reparties. Il fallait trouver des fonds mais il fallait
surtout les confier à ceux qui pouvaient les garder, ce qui a été fait et ça a
bien marché. Les gens de DGD, de la DGI et da la DGTCP en savent quelque chose.
Ayant confié la gestion de la
chose publique à des cadres compétents et intègres il fallait s’occuper des
infrastructures, les réhabiliter et en créer de nouvelles. Cette tache a té
menée avec efficacité et dextérité. Adieu les locations par l’état de bâtiments
pour un usage public, l’Etat devient propriétaire, signe de souveraineté.
Aujourd’hui Le Trésor Public reflète
parfaitement ce qu’attend le Président
de la République de nos différentes institutions. D'abord la gestion elle doit être
efficiente, rigoureuse et transparente. Ensuite la bâtisse qui doit être
moderne, répondre aux normes de confort, de convivialité et d’hygiène. Enfin un
aspect solennel qui reflète l’âme de l’Etat. Le trésor public c’est tout ça à
la fois et pour les autres le sable coule déjà dans le sablier.
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