Depuis quelques semaines, l’actualité en Mauritanie est faite de révélations – mais aussi de fortes rumeurs – sur une multitude de scandales financiers portant sur quelques milliards d’ouguiyas pris par des personnes indélicates au niveau de certaines Trésoreries régionales, dans certaines ambassades et à la Somelec. Comme il l’a toujours affirmé, le gouvernement, engagé par le président Mohamed Ould Abdel Aziz dans une lutte sans merci contre la corruption, n’a pas tardé à sévir, avec comme résultat l’arrestation d’une dizaine de personnes qui, pour la plupart n’ont pas tardé à reconnaître les faits qui leur sont reprochés. C’est la preuve, une fois encore, que la lutte contre la gabegie est une option irréversible. Mais au lieu de voir cela ainsi, certains milieux mal intentionnés cherchent, par presse interposée, à exploiter malicieusement cette affaire – ces affaires plutôt qui concernent deux départements différents – à des fins politiques. Ils cherchent à « détourner » la lutte contre la gabegie, jusque-là bien menée avec des résultats très probants, vers les méandres de la politique politicienne avec des relents évidents de « pousse-toi que je me place ».