Edido

dimanche 28 décembre 2014

Apiculture : histoire et pratique




Cet article est dédié à Monsieur Mohamed Ahmed Ould Avelwoitt, Directeur Général d'Apidésert, l'homme qui a introduit l'apiculture en Mauritanie Non seulement il a introduit l'apiculture mais il a pu maîtriser la filière qu'il a entièrement autofinancé avec ses moyens propres. 

L’élevage d'abeilles et la récolte de miel se fait à Yaghref tandis que le conditionnement du précieux nectar se fait à Nouakchott où se trouve une unité de conditionnement ainsi qu'un atelier moderne pour la fabrication du matériel et les réparations.

L'apiculture est une branche de l’agriculture qui consiste à l’élevage d’abeilles à miel pour exploiter les produits de la ruche, principalement du miel. L’apiculteur doit procurer au rucher un abri, des soins, et veiller sur son environnement.

jeudi 25 décembre 2014

Qui cherche à transformer la lutte contre la gabegie en règlements de compte politique ?

Depuis quelques semaines, l’actualité en Mauritanie est faite de révélations – mais aussi de fortes rumeurs – sur une multitude de scandales financiers portant sur quelques milliards d’ouguiyas pris par des personnes indélicates au niveau de certaines Trésoreries régionales, dans certaines ambassades et à la Somelec. Comme il l’a toujours affirmé, le gouvernement, engagé par le président Mohamed Ould Abdel Aziz dans une lutte sans merci contre la corruption, n’a pas tardé à sévir, avec comme résultat l’arrestation d’une dizaine de personnes qui, pour la plupart n’ont pas tardé à reconnaître les faits qui leur sont reprochés. C’est la preuve, une fois encore, que la lutte contre la gabegie est une option irréversible. Mais au lieu de voir cela ainsi, certains milieux mal intentionnés cherchent, par presse interposée, à exploiter malicieusement cette affaire – ces affaires plutôt qui concernent deux départements différents – à des fins politiques. Ils cherchent à « détourner » la lutte contre la gabegie, jusque-là bien menée avec des résultats très probants, vers les méandres de la politique politicienne avec des relents évidents de « pousse-toi que je me place ».

jeudi 18 décembre 2014

Quand la lutte contre la gabegie devient règlements de compte

Le législateur établit des lois et des règlements fixant les droits et les devoirs de tout un chacun tout comme il définit les protocoles, les procédures et les sanctions applicables en cas de manquements, de délits ou de crimes avérés. Pour parer aux excès de zèle, aux fausses accusations et aux règlements de comptes le législateur décréta que l’accusé est présumé innocent jusqu’à la confirmation de son accusation. Enfin il est à noter que le secret de l’instruction est un préalable à tout procès équitable.

 Que voyons-nous aujourd’hui ? Des procès- verbaux de police publiés par des médias en manque de sensations, des personnalités intègres et ayant servi loyalement la nation traînées dans la boue alors que la République doit leur rendre les honneurs, des hommes jetés en pâtures aux médias à scandales pour satisfaire des agendas politiques et je vous en passe, des vertes et des pas mures.

dimanche 23 novembre 2014

A quoi sert le soutien de la France



Je ne comprends pas l’engouement de certains de mes compatriotes pour  les occidentaux en général et pour les Français en particulier. Pour preuve le tintamarre fait autour de la visite du nouvel ambassadeur de France au siège des ex-Flam. Il faut dire que la France aime bien les ressortissants de la vallée qui le lui rendent bien, ce sont bien eux qui meublent son ambassade et ses ong, sans partage.

Mais ce que beaucoup de gens ne comprennent pas c’est que la Franc e a deux handicaps majeurs. Le premier c’est son impuissance car la France a tout d’un pays du tiers-monde. Elle a été envahie et occupée en 39/40 par les Allemands et ce sont les autres qui l’ont libéré. Au sommet de Yalta les Français étaient aux seconds rangs. Actuellement la France est un pays aligné… sur les positions américaines.

jeudi 13 novembre 2014

Amnesty International, Human Right Wattch, CIA, MI6 et tutti quanti

Guerre de l’information: Le dessous des ONG, une vérité cachée



Comme vous pouvez le constater en lisant l’étude ci-dessous le travail humanitaire est tributaire des gouvernements occidentaux qui lui offrent une bonne partie de ses ressources , humaines et matérielles s'entend , ainsi que facilités et appuis politiques . Ainsi les humanitaires savent quand tourner les yeux ailleurs ou quand s'acharner sur tel pays , tel groupe d'individus ou telle personnalité . Apparemment le libéralisme économique ambiant n'exclut pas le libéralisme humanitaire qui n'est pas moins rentable ...Mais lisons d'abord :

mercredi 12 novembre 2014

La machine propagandiste américaine “Freedom House”

Maison de la liberté  ou antre des semeurs de troubles ?













L’organisation “Freedom House” est-elle véritablement une organisation indépendante, consacrant ses efforts à la promotion d’une vraie démocratie et d’une liberté authentique ? Plus que jamais, le doute est permis!

lundi 10 novembre 2014

Treize ans avant la Révolution française de 1789, l’Almaami Abdoul Kader Kane avait déjà interdit la traite négrière dans son pays


Les droits de l'homme ne sont pas l'apanage des occidentaux . En effet l'Occident n'a promulgué les droits de l'homme que pour les domestiquer et s'en servir pour se protéger et s’aménager des couloirs pour s’ingérer quand ses intérêts sont en jeu.

Plus de 250 ans après sa mort, la vie d’Abdoul Kader Kane qui a été désigné par ses pairs intellectuels Torobbe comme premier Almaami du Fouta-Toro (regroupant le nord du Sénégal et le sud de la Mauritanie) après leur victoire contre le pouvoir Denyanké qui a régné sur le Fouta-Toro de 1512 1776 suscite de plus en plus d’intérêts chez les chercheurs africains. 


Dans son dernier livre intitulé "Lumières noires de l’humanité : inventeurs, héros, artistes et sportifs", le Dr Oumar Dioume de l’Institut Fondamental d’Afrique Noire (I.f.a.n.) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar lève un coin du voile sur la vie de l’Almaami Abdel Kader Kane.

dimanche 9 novembre 2014

Miracle : Les Américains vont faire avec 1500 soldats en Irak ce qu'ils n'ont pu faire avec plus de 100 000

Le titre original de l'artrticle etait ''Les USA envoient 1500 conseillers supplementaires en Irak'' et je l'ai disons un peu actualisé. SOH 
 Barack Obama a autorisé le déploiement de 1.500 conseillers militaires supplémentaires en Irak, ce qui représente en gros un doublement des forces américaines destinées à aider et former les Irakiens dans leur lutte contre l'Etat islamique.

samedi 8 novembre 2014

Autour d'un thé


Le Calame - Après Ben Ali hrab (Ben Ali a fui),Compaoré a fui. Après vingt-sept ans de pouvoir. Sans rien vouloir entendre. Sans rien vouloir voir. Sans rien vouloir comprendre. Enivré qu’il était par les honneurs, les tapis rouges, les classes affaires, les fanfares, les hymnes présidentiels, les confortables repos mondains dans les suites VIP. 

Jusqu’au jour où son histoire l’a rattrapé. Les peuples sont comme les vases : remplis, ils débordent. C’est comme ça. Rien à faire. Comme les temps sont mauvais ! Chez nous, on dit que le sommeil du temps est mauvais (traduisez directement). Le médiateur médiatisé. 

Qui pourrait être le médiateur du médiateur, afin de sauvegarder son pauvre cou ? Le médiateur des foyers de tension a pris ses jambes à son cou, pour échapper à la vindicte populaire. Ces coureurs de fonds aux allures présidentielles ont leurs amis.

jeudi 6 novembre 2014

Y a-t-il encore quelqu’un d’assez naïf pour croire aux droits de l’homme ?

Depuis un certain nous assistons à la déliquescence du tissu social, l’effritement des valeurs morales et des dérives identitaires sans parler des atteintes à la sainte religion sous prétextes de valeurs universelles et de droits de l’homme. Il y a surement de la naïveté ou de la mauvaise foi quelque part. Ce phénomène n’est pas propre à la Mauritanie et il a ses raisons.

Le monde est, encore, dirigé par les vainqueurs de la seconde guerre mondiale et avec  ça on ose parler de droits de l’homme et de justice. Mais les nazis je m’en tape l’œil, moi. Itou pour les ricains, les homards rouges, les cosaques, les chinetoques et leurs auxiliaires.

Modèle de propagande ou propangada model

Siège social de NBCUniversal, situé dans le gratte-cielGE Building à New York : la concentration de capital dans le domaine des grands médias aurait permis un alignement des points de vue, au détriment de l'indépendance journalistique.
Le modèle de propagande (en anglais « propaganda model ») est une grille d'analyse des médias de masse américains mainstream proposée par Edward Herman et Noam Chomsky en 1988 dans leur livre La Fabrication du consentement1. Ce modèle leur sert de base pour montrer que ces médias, bien loin d'être un « quatrième pouvoir », proposent selon eux un traitement biaisé de l'information au service des élites politiques et économiques. Chomsky et Herman analysent – exemples détaillés à l'appui2 – combien règne une forme particulière de désinformation dans la manière dont ces médias présentent certains événements internationaux. Dans une recension du livre, Jean Bricmont résume ainsi le propos des auteurs : « [le comportement des médias] résulte du fonctionnement d'un marché libre combiné à une distribution très inégalitaire du pouvoir, générateur naturel de "filtres" qui marginalisent l'information dérangeante pour les groupes dominants »3. Ce modèle, qui exerce une grande influence dans le domaine de l'étude des médias et du journalisme4, reste controversé tant sur le plan méthodologique que sur celui de ses présupposés5.

HOMMAGE AU COLONEL YALL ABDOULAYE ALASSANE

J'ai connu le Colonel Yall en 1981 il était Chef de l'Etat Major National. J'en ai gardé le souvenir d'un officier de haute stature qui etait trés compétent et savait se faire obéir. Yall etait un vétéran de la guerre du Sahara dont il poertait des stigmates (blessures de guerre). Sidi Hamada

Fuuta média : 29 octobre 1985, à l’aube, le Colonel YALL Abdoulaye, Chef d’Etat-major National s’éteignait à son domicile. Malgré la maladie qui le rongeait depuis quelques temps, feu Colonel Yall a su accepter son sort dans la dignité. Il s’en est allé en silence, laissant les Forces armées orphelines d’un chef intègre…


Né le 2 mars 1940 à Thialgou, à 3 km de Boghé, YALL Abdoulaye caressait la carrière militaire depuis son jeune âge. A l’obtention du B.E.P.C, il se décida et, le 1er juin 1958, s’engage pour cinq ans, comme 2ème classe. En huit mois, le jeune soldat gravit les grades de caporal, caporal-chef et sergent dans l’armée coloniale. C’est avec ce grade de sous-officier qu’il est transféré sur sa demande à l’Armée Nationale le 1er avril 1962. 

Alpha Condé tance les sénégalais pour leur manque de reconnaissance

Conakry est trés remontée contre Dakar qu'elle accuse de manque de reconnaissance. Il faut dire que la reconnaissance n'est pas une vertu sénégalaise. Vous pouvez demander ce qu'en pense la Mauritanie qui reçoit beaucoup de coups bas du Sénégal et pourtant ...
La Loupe : Alpha Condé ne digère toujours pas la fermeture par le Sénégal de sa frontière avec la Guinée. En visite, hier dimanche 2 novembre à Kamsar (Guinée), le président Guinéen Alpha Condé a lancé des piques à son homologue Sénégalais, Macky Sall, et au peuple Sénégalais. Il dit «avoir tiré les leçons de la décision des autorités Sénégalaises», rapporte le site Guinéen VisionGuinée.info qui rend compte de sa visite.
«Les femmes ont récolté de la pomme de terre à Timbi Madina et à Mali. Elles vendent leurs produits au Sénégal. Aujourd’hui, ces produits pourrissent en Guinée du fait de la fermeture de la frontière», déplore-t-il. Mais, s’empresse-t-il d’ajouter, «nous allons transformer sur place notre pomme de terre en chips et en purée. On ne va plus rien exporter. Que ça soit les pommes de terre, les fruits, les légumes».

Un opposant mauritanien appelle à un débat national sur la cohabitation



Le président du Mouvement pour la Refondation (MPR-opposition), Kane Hamidou Baba, un parti de l’opposition mauritanienne, a plaidé pour un large débat national impliquant les autorités, la classe politique et tous les segments de la société en vue de la réalisation d’un Nouveau Pacte de Confiance, dans un document publié, lundi soir.

Le leader du MPR justifie sa revendication par une analyse de la situation politique et sociale du pays dont la cohésion «est menacée par une forme d’exclusion structurelle et la montée des revendications identitaires: manifeste et associations de la composante Haratine (ex-esclaves), collectifs de Peuls, Soninkés, Wolofs et Bambaras, qui traduisent un malaise global de la société.

mardi 4 novembre 2014

Sécurité : les patrouilles de la Gendarmerie Nationale donnent des résultats positifs à Arafat, Dar Naim et Toujounine

Publié par Sidi Ould Hamada
Le Général Soultane CEM GENDRIM
TAWARY-(Nouakchott)- La gendarmerie nationale entreprend depuis une semaine, une vaste campagne de sécurisation dans sa zone d’intervention à Nouakchott à savoir les Moughataa d’Arafat, Dar-Naim et Toujounine , où, les masses se plaignaient d’une insécurité grandissante. Notons qu’au cours de cette opération, les services de la gendarmerie ont mobilisé un important effectif doté d’un matériel adéquat pour remplir leur mission.

Une semaine durant, des patrouilles motorisées de la gendarmerie ont réussi à mener une vie difficile aux gangs et réseaux de malfaiteurs qui réalisaient des opérations des opérations de vols, de cambriolages et d’agressions dans les quartiers de Mellah,Tarhil, Ghandahar et Dar-Naïm,

Axelle Kabou, celle que l'intelligentsia africaine n'aime pas


Il y a vingt ans, l'essayiste camerounaise Axelle Kabou a créé une vaste polémique: l'Afrique refuse le développement. Les élites du continent ne lui ont jamais pardonné cet affront.
Qui n’a pas lu Axelle Kabou? Il est des textes qu’il vaut mieux avoir rencontrés. En 1991, était publié à Paris le livre d’une jeune femme, née en 1955, à Douala au Cameroun
Elle était jusque-là inconnue du microcosme de la vie intellectuelle et journalistique du continent africain dans la capitale française.
En guise de titre de l’ouvrage, Axelle Kabou posait une question terrible, qui tourmente depuis longtemps ceux qui, intellectuels, politiques, hommes de bonne volonté, se soucient encore de ce continent qu’on a qualifié de «maudit»: Et si l’Afrique refusait le développement?

dimanche 2 novembre 2014

Thomas Sankara, l'homme qui souléve toujours les foules au Faso


Le capitaine Thomas Sankara croyait en son pays, en ses concitoyens. Il aspirait à un mondes meilleur. Il a tenté de s'affranchir du diktat de ses ainés-homologues africains. Il a dit non au joug des grandes puissances et des institutions internationales. Pour avoir cru en une justice universelle il a été froidement abattu. Peut-etre qu'il est venu trop tot ? Aujourd'hui et aprés le départ déshonorant de Blaise Compaoré le pays des hommes integres nous sortira-t-il un nouvau Sankara ? Tariouvete

Thomas Isidore Noël Sankara (21 décembre 1949 à Yako - 15 octobre 1987 à Ouagadougou), militaire et homme politique panafricaniste et tiers-mondiste burkinabè, il incarna et dirigea la révolution burkinabè du 4 août 1983 jusqu'à son assassinat lors du coup d'État de son successeur Blaise Compaoré.


L'héritage politique et « identitaire » de Thomas Sankara — tout comme ceux de Patrice Lumumba, Amílcar Cabral ou Kwame Nkrumah — est considérable en Afrique et en particulier dans la jeunesse africaine en mal de modèle réflétant un réel espoir.

vendredi 24 octobre 2014

Démenti suite à un article sur une soi-disant liesse au Trésor Public



Le site taqadoum version arabe a publié hier un article selon lequel les employés du Trésor Public auraient manifesté bruyamment leur contentement suite au départ de leur Directeur Général qui a été promu Conseiller Technique du Ministre des finances chargé des questions financières.

Toujours selon le site les employés qui seraient en liesse, tu parles mon frère ils sont plutôt en deuil, reprochaient à leur patron son arrogance et l’injustice qu’il faisait régner au sein de l’institution et j’en passe des vertes et des pas mures.

Par souci de vérité je tiens à signaler que l’article est tendancieux et est dénué de tout fondement et ce pour les raisons suivantes :
  • -          Au Trésor tout le monde est atterré par le départ de Monsieur Sidi Mohamed Ould Bourraya. Les employés  l’ont tous pleuré et pas un seul n’a une dent contre lui. Humble et modeste il a toujours été à leur écoute , réglait leurs problèmes et n’a cessé d’améliorer leurs conditions de vie.

  • A l'annonce du départ de l’intéressé il y a eu un énorme élan de solidarité qui était visible tant au bureau qu'à la maison. Des employés de l'institution, des usagers et pas mal d'autres ont tenu à venir le voir pour exprimer solidarité et reconnaissance. C'est rare dans un pays où dés que vous quittez un poste on vous tourne le dos.

Lettre ouverte à Son Excellence monsieur Biram Ould Abeid (son rêve)


L'auteur de cette lettre s'en prend vivement à une icone nationale d'envergure internationale en l’occurrence Monsieur Biram Dah Abeid, Lauréat du prix des Nations Unies pour les droits de l'homme et candidat au prix Nobel de la paix 2014. Ils sont nombreux ceux qui comme moi aurait souhaité voir le leader abolitionniste répondre à ces graves accusations.

Dodou elimane Diabira - « Les tragédies de l’histoire révèlent les grands hommes; mais c’est toujours les médiocres qui les provoquent. » Thomas Sankara

Je ne veux pas te faire rire, ni te faire pleurer. Je ne te connais pas individuellement, mais je t’aime collectivement, pour l’instant.

Cher Biram, un leader négatif à besoin de pouvoir, de contrôle. Il peut aussi souffrir d'un manque de confiance en soi, en ses propres qualités. Il peut également agir par ressentiment envers un groupe suite à une frustration.

Il s'oppose à l'autorité, se dispute continuellement, il argumente sans cesse, enfreint délibérément les règles et les consignes. Il ne répond pas aux demandes, refuse de participer, il met en doute l'autorité et accepte difficilement le changement. Il n'accepte pas les compromis, il est irritable.

mercredi 22 octobre 2014

Mais enfin pourquoi cette fixation sur la personne du Président Aziz

Le Président Mohamed Ould Abdel Aziz restera dans les annales de l’histoire comme le Président de la république dont on aura le plus parlé. Son nom est sur toutes les lèvres et son image est omniprésente dans les esprits. Neuf articles de presse sur dix parlent de lui, le dixième parle de son régime. Ceux qui parlent le plus de lui ce sont ses détracteurs et ils n’y vont pas avec le dos de la cuillère. Dans ce qu’on écrit de lui l’objectivité et la qualité sont absentes mais la quantité…hou la la ça frise l’obsession. Mais pourquoi cette fixation sur la personne du Président de la République ?

On peut dire que c’est la question à cent dollars. Personnellement je pense qu’il y a plusieurs raisons ou plutôt une conjugaison de facteurs qui ont provoqué le courroux de certains influents milieux qui ont perdu bien des avantages suite au départ, somme toute nécessaire et inéluctable, de ould Taya. Donc actions puis réactions, en Italie on dit vendetta pour parler de réactions.

mardi 14 octobre 2014

L’histoire du tir à la cible en Mauritanie



Il y a de cela plusieurs années des hommes, généralement par groupes de deux à cinq personnes sortaient de Nouakchott pour pratiquer s'adonner au tir à la cible. Et comme il fallait des champs de tir pour mener cette noble activité sportive on se rabattait sur les cordons dunaires qui entouraient la ville. Le site le plus apprécié était celui de Kellide  situé un peu en retrait de la route d’Akjoujt, ver l’est.

Et comme ce qui se ressemble s’assemble les tireurs finirent par se retrouver et s’organiser en groupes, ensuite les équipes furent constituées. On était toujours dans l’informel mais cela n’empêcha d’organiser des compétitions entres groupes ou équipes avec à la clé une récompense fournie par les perdants, cela rehaussait le niveau de la compétition et ne prêtait pas à conséquences, on était entre gens sérieux.

mardi 7 octobre 2014

La santé du Président entre les spéculations et les souhaits inavouables


Le Président Mohamed Ould Abdel Aziz etait  parti en visite officielle en France. Une fois la visite terminée la délégation rentra en Mauritanie et le Président resta en France. Depuis lors c’était le hallali, chacun y allant de son point de vue et de ses analyses...funestes et morbides.

Le Président de la République est certes un homme politique qu'on peut critiquer à loisir mais c'est également un être humain, un mari, un père, un membre d'une famille. Il a droit au respect, au soutien et à la compassion. Sa famille aussi tout comme ses amis et ces mauritaniens, nombreux, qui le soutiennent.

vendredi 3 octobre 2014

Pensez aux pauvres à la veille de la fête

Le mois de Septembre est mort hier et pourtant aujourd’hui est un jour comme les autres pour moi. C'est-à-dire sans ressources, sans gout ni saveur. Les avantages matériels j’y ai renoncé depuis lurette. Je vis sous perfusion…invisible certes mais perfusion quand même. Mes repas, si repas il y a, ont un gout de carton si ce n’est de réchauffé. Mes boissons sentent le chlore car je ne bois que de l’eau que me livre le charretier.

Pourtant je ne suis fâché, j’en ai perdu la force. Quant à l’espoir j’en ai usé et abusé deux décennies durant et il m’en reste juste une petite lueur qui me rattache encore à la vie. Les amis ? y en avait dans le temps. Les parents ? toujours prompts à vous rappeler vos déboires mais pour vous donner à boire venez accompagné d’un parent …solvable.

Mais à quoi bon se plaindre, j’ai juste eu la mauvaise idée de naître en Mauritanie, le pays du matérialisme et des matérialistes par excellence. Ils sont gentils les mauritaniens mais ils ont la manie de distribuer généreusement conseils et reproches. Mais pour vous aider matériellement ils disposent d’un arsenal de prétextes pour se défiler. Pourtant ce sont de bons musulmans et de bons pères de famille.

Dans mon pays on a du mal à appliquer deux chapitres de l’Islam. Le premier chapitre est relatif aux femmes. Les mariages, les divorces, les comportements et autres événements ne correspondent pas franchement à ce que prescrit l’Islam. Le second est relatif à l’entraide. Allah a recommandé aux musulmans de s’épauler, moralement et matériellement. Le faisons-nous ?

samedi 27 septembre 2014

Les séchoirs à poisson qui changent la vie des Burundais

Sur les rives du lac Tanganyika, la vie dans les ports de pêche a changé du tout au tout. A l’origine de cette révolution, une méthode toute simple : le séchage surélevé. 
Doubler les revenus, alléger les charges de travail et améliorer la nutrition des communautés les plus modestes : rares sont les innovations qui présentent autant d’avantages pour si peu d’investissements. Le séchage surélevé fait figure de bénédiction pour les sécheurs africains.

Critiquer ne coûte rien mais gouverner c'est autre chose


La Mauritanie n'est plus le pays des un millions de poètes mais elle est devenue le pays des trois millions et poussier de critiques, de donneurs de leçons et de conseils, d'experts en politique, en économie, en urbanisme en développement durable, en droits de l'homme, en artifices féminins et en jouets pour bébés.
Chez nous on ne meurt plus de mort naturelle. Les catastrophes naturelles sont imputables au pouvoir en place. Quand vous engagez un employé c'est à vie et quand vous signez un contrat c'est pour toujours. Et ne vous souciez pas quant aux appuis à votre cause. Protester, condamner, dénoncer, marcher, ramper, manifester sont les nouvelles taches auxquelles certains se sont vouées. C'est gratuit et si vous avez tord c'est tant mieux, l'essentiel est que ça soit contre le régime en place.

La dernière levée de boucliers c'était contre le nouveau weekend et le prétexte avancé c'était la religion, comme si ces gens-là se souciaient de la religion. Les nouveaux horaires de travail n'empêchent personne d'effectuer la prière du vendredi, c’est une mesure prise par souci d’efficacité et de commodité et doit être considérée comme telle.

jeudi 25 septembre 2014

Au 31 Juillet les dépenses de l’Etat culminent à 237 milliards UM et le CUT affiche 61 milliards au 31 Aout


Les dépenses totales enregistrées au cours du 1er semestre de l’année 2014 s’élèvent à 237,13 milliards (poste « Dépenses et prêts nets »)en se situant à un niveau légèrement supérieur aux prévisions, qui étaient de 211,41 milliards d’UM, ce qui correspond à un écart par rapport à l’objectif de 12,16 %.

On constate que les « salaires et traitements» varient peu durant le semestre car ce sont là typiquement des dépenses régulières et obligatoires, les dépenses sur biens et services n’ont commencé à s’exécuter qu’à partir de la mise en place effective du budget soit au mois d’Avril et ont enregistré leur maximum en mai.



Les dépenses d’équipement et prêts nets ont enregistré de fortes fluctuations durant la période et ont atteint leur valeur maximale en Mai.
Les transferts courants se sont exécutés à partir du mois d’Avril et ont enregistré leur valeur maximum en Mai pour ensuite régresser considérablement en juin.

mercredi 24 septembre 2014

Mauritanie : des institutions publiques en pleine mutation



Avant 2009 l’Etat mauritanien était géré comme une affaire familiale, au sommet c’était le paternalisme bon enfant et au gouvernement la tendance était à la répartition des dividendes et on gérait la chose publique au petit bonheur la chance et en parant au plus pressé, on colmatait plus qu’on ne reparaît.

Les bâtiments publics et autres infrastructures  étaient délaissés et tombaient en lambeaux et curieusement les villas poussaient comme des champignons sauvages et les troupeaux essaimaient quant au parc automobile la tendance était à l’achat du dernier modèle, les vacances c’était à Honolulu et les soins médicaux c’était toujours dans les meilleures cliniques occidentales.

samedi 20 septembre 2014

La République, une nécessité pour la démocratie

Cet article est la synthèse d'un des chapitres de "Mémento du Républicain" (Ed. Mille et unes nuits, 2006, 108 pages), ouvrage collectif réalisé par André Bellon, Inès Fauconnier, Jérémy Mercier et Henri Pena-Ruiz.

Si la démocratie fait du peuple le fondement du pouvoir, elle n'en indique pas vraiment le rôle. La République, dont la finalité est la recherche du bien commun, fixe quant à elle, une référence qui va plus loin que la démocratie.

Les crises que rencontre la démocratie (institutions, représentativité, principe d'égalité, universalité, libertés publiques...) trouvent leur origine dans le délitement de la "communauté politique" dans laquelle le citoyen recherche l'intérêt général. Le peuple n'est plus alors qu'un "agrégat de particularismes et d'individus différant par les circonstances, la naissance, l'origine socioprofessionnelle". La crise des banlieues a pleinement montré cette absence de liant social.

Tout comme pour la République, la souveraineté, l'égalité et la liberté sont les principes fondamentaux de la démocratie. Mais ce qui différencie la démocratie de la République, c'est que la première favorise la diversité alors que la seconde recherche l'unité"La démocratie accorde une place spécifique aux particularismes qui composent une société car elle considère l'individu en fonction de ses intérêts particuliers, voire locaux. A l'inverse, la République recherche en permanence l'intérêt commun au-delà de ces particularismes."

DémocratieRépublique
Ce qui est bon pour l'individu est bon pour ses semblables ou ceux de sa communauté.Ce qui est bon pour l'ensemble des citoyens est bon pour chacun d'entre eux.
Primauté de l'individu comme être isolé.L'individu, en outre, est transcendé en citoyen lorsqu'il est dans l'espace publique.
Priorité au domaine privé.Séparation du domaine public et du domaine privé.
Mise en avant de l'individualisme avec le risque du communautarisme et de replis identitaires générateurs de conflit.Mise en avant de l'intérêt général "sans étouffer"les intérêts particuliers. La diversité culturelle, protégée et garantie, peut s'exprimer dans la sphère publique.
Le citoyen est prisonnier des particularismes et/ou des communautarismes.Le citoyen a les moyens de s'émanciper des particularismes.

mercredi 17 septembre 2014

Moi ouvrier de la politique j'accuse

Quand un collègue de la trempe de Sneiba Mohamed, connu pour son sérieux et sa retenue, se plaint ce n'est jamais sans raison. Je soutiens sa cause car elle est juste. Je reste persuadé que le Président de la République le rétablira dans ses droits si on prend la peine ou le courage de l'en informer.

On m’a souvent dit que je suis un « bon journaliste » ! Hum, moi-même j’en doute puisque je n’arrive pas à égaler, en termes de rentabilité, l’un de ces nombreux « journulistes » ou peshmergas de la plume qui essaiment dans les organes de presse mauritaniens, publics et privés.
On m’avait dit aussi, quand j’étais prof de français, que je faisais partie de la « crème », alors que mon meilleur poste a été directeur des études au Lycée national ! Par « accident ». Un vieil ami, directeur de l’enseignement secondaire, obligé de nommer des dizaines de « pistonnés », s’était rappelé de notre amitié tissée au lycée de Boghé, au début des années 90 du siècle dernier. Vous me diriez qu’en Mauritanie, être nommé – ou dénommé – ne relève pas de l’ordinaire. La politique a toujours été un passage obligé. Et moi j’ai longtemps été du « mauvais côté » : L’opposition. Quand celle-ci avait encore un sens. Les principes. La croyance en un idéal de justice, d’égalité et de démocratie. La déportation, en 1989, en plein jour, de deux  collègues profs d’anglais, alors que j’enseignais au lycée de Boghé, a constitué un tournant dans mes convictions politiques. Entre être engagé dans un front pour l’égalité et la justice ou être embarqué dans les convulsions de la constitution d’une « identité » arabe portée par les haratin à Boghé, j’ai choisi, sans hésiter, la première voie. C’était choisir le camp des perdants, le rapport des forces, à l’époque, étant largement favorable au pouvoir et aux courants politiques et idéologiques qui le soutenaient. Mais j’avais la conscience tranquille en sachant que je militais pour une cause qui, sans être « bonne » pour moi, était tout de même juste. Une attitude qui sera constante sur plus de vingt ans. Jusqu’au coup d’état du 3 août 2005. Une délivrance. Disons que, comme tous les mauritaniens, j’avais pensé qu’on amorçait un nouveau départ. Que rien ne sera plus comme avant. Certes, la classe politique mauritanienne était connue pour sa capacité, étonnante, de s’adapter si elle ne peut trouver de justificatifs sérieux pour adopter. Un militaire qui part un autre qui s’installe. On avait toutes les raisons de penser qu’il ne s’agissait que d’un éternel recommencement. Mais la junte qui venait de nous délivrer de la « démogâchis » de Taya avait promis de céder le pouvoir aux civils après une transition de 24 mois. Je ne vais pas refaire l’histoire que tout le monde connaît mais c’est nécessaire pour comprendre pourquoi, je n’accepterais plus jamais d’être un « ouvrier » de la politique.

mardi 16 septembre 2014

Le manque d’aides à la presse porte un coup dur à l’unité nationale



Ces dernières années et par soucis d’austérité le pouvoir en place avait sérieusement chamboulé le train de vie de l’Etat, beaucoup de privilèges avaient sauté et la fonction ne vous offrait plus le minima de confort nécessaire et auquel votre fonction vous donnait droit. Cette mesure se justifiait par l’urgence de rétablir les équilibres macroéconomiques et de restaurer la crédibilité de l’Etat
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En cette année 2014 et en ce début de second mandat on peut dire que le traitement de cheval appliqué par l’autorité publique en place depuis 2009 a porté ses fruits. Non seulement on a rétabli les équilibres macroéconomiques, réhabilité l’Etat en lui rendant sa solvabilité mais on a pu dégager des fonds pour financer des projets colossaux et vitaux sur fonds propres, ce qui a permis de faire moins appel aux financements extérieurs qui hypothèquent les états.

vendredi 12 septembre 2014

Mohamed ould Ahmed Aida est nommé Secrétaire Général du Ministère des Finances



Au cours de sa réunion hebdomadaire de ce jeudi 11 Septembre 2014 a pris une série de mesures individuelles au niveau de certains départements ministériels. Parmi ces mesures on peut noter des permutations de secrétaires généraux et des nominations de plusieurs femmes comme secrétaires générales ainsi que des directeurs généraux pour le Port Autonome de Nouadhibou et la Somelec.


L’une des mesures-phares de ce mouvement est la nomination de Monsieur Mohamed ould Ahmed Aida au poste très technique de Secrétaire Général du Ministère des Finances. En effet le cursus de ce grand cadre, son professionnalisme et sa longue expérience de la gestion financière et comptable fait de lui l’homme idéal pour coordonner les activités d’un département réputé très technique et que dirige déjà l’élite des financiers mauritaniens.

dimanche 7 septembre 2014

Mais de quel droit se prévaut le Forum de Davos pour juger de la compétitivité des pays ?



Le grand Forum de Davos a pondu un petit rapport classant la Mauritanie en queue des pays de la planète terre en matière de compétitivité. Brrrr, nous en tremblons… nous encourons les foudres du terrible Docteur Klaus Schwas président à vie du Forum de Davos.

Pour faire sérieux je dirai que ces derniers temps-ci on nous sort des rapports de toutes sortes dans lesquels la Mauritanie occupe toujours les dernières places quand le classement est positif et les premières places quand le classement est négatif. Et à chaque fois une certaine presse et certains milieux en font leurs choux gras.


Pour dire la vérité je dirais que ces rapports, biaisés à loisir,  n’ont aucune valeur, ne valent guère le prix du papier sur lequel ils sont écrits et n’engagent que leurs auteurs. Généralement dans ce genre de rapport on s’attaque à certains pays pour les amener à faire des concessions pour des multinationales, pour des organismes ou pour des pays tiers.

vendredi 5 septembre 2014

Les abeilles artisanes de réduction de la pauvreté et de protection de l'environnement

« Autrefois, avec un revenu mensuel  de 60 USD, j'avais du mal à m'occuper de ma femme et des mes six  enfants. Aujourd'hui, avec l'apiculture, mes difficultés pendant la période de soudure et la faiblesse de mes revenus agricoles  ne sont plus qu'un vieux souvenir » ces mots sont de Justin KOUAME.

L’exemple de ce jeune agriculteur ivoirien de 37 ans, pour qui l'apiculture est aujourd’hui, une source substantielle de revenus doit faire école,  être un exemple à suivre. Depuis 2005, que Justin s’est adonné à la pratique de l’apiculture, il arrive à s’épanouir avec sa famille et a même pu matérialiser un vieux rêve : se construire une maison.
En effet, sa production de miel, pour l'année 2011, lui a rapporté un gain de 2000 USD  et pour 2012, il a déjà récolté 6000 litres qui lui ont procuré environ 2500 USD.
Justin, ainsi que bon nombre de jeunes de cette localité habite dans l’une des régions de la Côte d’Ivoire les plus menacées par la dégradation progressive des écosystèmes forestiers pour cause d'activités agricoles et de  feux de brousse[1]   Les reliques forestières servent d'abri et de réserve  de biodiversité donc propice à l’apiculture.