Edido

lundi 31 mars 2014

Et si Aziz désarçonnait l'Opposition




Généralement les derniers jours du mois, surtout les trente derniers, je n'arrive plus à dormir. Le sommeil me tourne le dos, il n'est pas seul tout me tourne le dos mais ça c'est une autre histoire. Ce manque de sommeil est du au fait que je commence à penser au boutiquier du coin, au vendeur de viande du virage et autres joyeusetés du genre. Avouez qu'il y a de quoi perdre le sommeil voir la tète. Pour tuer le temps, avant qu'il ne me tue, j'écoute  les informations, je lis et je suis la scène polique nationale. C'est passionnant quand vous êtes hors-jeu.

Ce soir ayant appris qu'il y a une ébauche de dialogue entre pouvoir et opposition j’ai cru comprendre que l'un pouvait faire quelque chose auquel l’autre s’opposerait. Il parait que c’est ce que prescrit la démocratie participative. Ils appellent ça le pouvoir du peuple. Mais si c’est le pouvoir du peuple et l’intérêt du peuple pourquoi ils sont si tendus au point de ne pouvoir discuter ? Pour représenter le peuple il doit au moins vous mandater ? Pourquoi personnaliser le débat alors que c’est le présent et le devenir d’un peuple qui est en jeu ? Hou là là j’ai mal à la tête rien que d’y penser , c’est trop compliqué et je n’ai pas la comprenette facile et c’est pas de ça que je veux vous parler .

samedi 29 mars 2014

25 citations, astuces et secrets pour réussir ses négociations




1.      Karl Albrecht
Partez  avec un idéal en tête et finissez avec un deal.
2.      Honore de Balzac
Les hommes les plus imaginatifs, les plus sanguins auront toujours du mal à se rendre compte de ce que le moment le plus dangereux en négociation c’est lorsque tout se passe suivant leurs vœux.
3.      Otto Van Bismarck
Lorsque quelqu’un vous dit qu’il est d’accord sur le principe, c’est qu’il n’a aucune intention claire de passer à l’action.
4.      Ashleigh Brilliant
Si vous ne pouvez vous en passer, le contrôler ni le traverser, il vaut mieux négocier avec.

dimanche 23 mars 2014

Inédit : Un jeune entrepreneur se lance dans l’Apiculture


Cette image est symbolique : elle représente la toute première récolte de miel sur mon domicile de l’îlot C et en arrière-plan vous pouvez apercevoir la Mosquée de la Présidence et son drapeau
Yaghref est un village situé à 70 km avant Atar sur la RN1,  auparavant c’était le grenier de l’Adrar, aujourd’hui, nous le découvrons de nouveau à travers l’une des  recommandations  de l’atelier : environnement, agriculture, élevage et pêche lors de la rencontre des jeunes avec le président. Le plus marquant dans cet atelier est l’existence d’une société apicole dans cette localité du désert.

Pour plus de détails, nous nous sommes rendus chez le gérant  de ce projet apicole , Monsieur Mohamed Ahmed Aveloitt  , et voici ses réponses à nos questions :

Comment vous avez eu l’idée de vous lancer dans telle activité méconnue dans ce pays?

M.A.A : Lors de mon passage en Alger en Novembre 2010 en tant que jeune entrepreneur maghrébin représentant mon pays, j’étais surpris par le nombre d’apiculteurs et le volume produit de miel dans ce pays, j ai commencé à m’intéresser à la meilleurs façon d’introduire l’apiculture dans mon pays et d’offrir à mes concitoyens un miel-maison de qualité. Je sais qu’ils sont grands consommateur de ce produit.

vendredi 21 mars 2014

Transparency International...Pas si transparente que ça


Un financement peu transparent, des méthodes de travail d’une obscure clarté, une approche de la corruption très orientée, des dirigeants bien dirigés.Transparency InternationalTransparency International, organisation non gouvernementale, s’est donné pour objectif d’amener les gouvernements à lutter contre la corruption nationale et internationale. Afin d’être indépendante et d’assurer à son action un maximum d’efficacité, Transparency est constitué de la façon suivante : L’ensemble des sections nationales élisent les membres de la conférence annuelle, qui se réunit pour assurer la continuité de l’action d’année en année et qui élit le bureau des directeurs; celui-ci est assisté par un conseil réunissant des experts internationaux indépendants. L’action qu’elle engage a pour base un « Source book » : celui-ci décrit les système nationaux d’intégrité et les réformes qui peuvent être conduites dans chaque secteur de la société. Transparency est censée jouer un rôle de catalyseur dans les actions entreprises autour d’elle par plusieurs associations ayant décidé de se joindre à son action. Chaque année Transparency publie deux indices devant éclairer l’opinion publique sur l’état de la corruption dans le monde : – L’Indice de corruption des pays exportateurs (ICPE) – L’Indice de perception de la corruption (IPC) Ce système de notation sert de référence au Fonds Monétaire International et à la Banque Mondiale, notamment pour exercer une pression sur les pays les plus corrompus. Nous devons cependant attirer notre attention sur quatre points particulièrement surprenants : – Les modes de financement de cette ONG sont troubles, – Les méthodes utilisées pour percevoir la corruption sont peu explicites, – La notion de corruption retenue par Transparency s’avère être bien trop restrictive, – Les dirigeants de Transparency n’apparaissent pas comme des acteurs indépendants…

Steve Biko, la conscience noire

Steve Biko représentait le prototype du combattant de la liberté , la liberté des siens sans compromis et sans compromission et il en est mort assassiné froidement . Les assassins de Steve ont épargné Nelson Mandela . Affection due au Syndrome de Stokholm ou  dessein pour destin ? Allez savoir , les voies des seigneurs étant ce qu'elles sont. Impénétrables. En tout cas Steve , Patrice Lumumba , Sylvanus Olympio , Thomas Sankara et les autres avaient une toute autre vision de l'Afrique. SH

  Le 12 septembre 1977, à 31 ans, Steve Biko mourait, seul, dans une cellule de la prison centrale de Pretoria (Afrique du Sud), d’une lésion cérébrale. La photo de son cadavre gisant à même le sol, nu, couvert de plaies et d’ecchymoses fit le tour du monde grâce au journaliste britannique qui fut aussi son ami, Donald Woods, auteur de sa biographie la plus complète (1979). Arrêté le 21 août à Port Elisabeth, près de sa ville natale où il était assigné à résidence après des mesures de bannissement, Biko fut amené dans les locaux de la police de sécurité de la ville et interrogé à son quartier général. Roué de coups à plusieurs reprises, enchaîné et totalement dévêtu, il était dans un état déjà très grave le 7 septembre, reconnaîtront plus tard les autorités dans un rapport qui accuse les médecins de n’avoir pas décelé les « lésions neurologiques » causées par « une chute accidentelle »... Il fallut attendre le 11 septembre pour que l’on recommande son transfert immédiat à l’hôpital. La police choisit celui de Pretoria, 1 200 km plus loin. Dans un état comateux, Steve Biko fut transporté jusqu’à la capitale dans l’arrière d’une jeep, toujours nu, à même le plancher. Son décès, pour lequel les autorités donnèrent jusqu’à huit versions différentes, fut constaté le lendemain.

Le leader charismatique du mouvement de la Conscience noire devint alors le symbole de la résistance contre l’apartheid, un des grands martyrs d’Afrique du Sud. Sa renommée atteint l’Occident — où chansons et film à succès lui furent consacrés — dépassant largement celle de Nelson Mandela à l’époque. Les liens de ce dernier avec le Congrès national africain (ANC), organisation taxée de « marxiste », voire de « pro-soviétique », avaient considérablement réduit, guerre froide oblige, les cercles qui relayaient en Europe et plus encore aux Etats-Unis la campagne de l’ANC pour la libération de celui qui allait devenir une icône mondiale à la fin des années 1980.
Né en 1946 à Ginsberg, une township noire près de King William’s Town (Eastern Cape), Stephen Bantu Biko grandit dans une atmosphère de révolte : son père Mzimkhayi fut tué par un policier blanc lors d’un rassemblement militant le 12 septembre 1951. Après une scolarité marquée par des actes de défiance et d’insoumission qui lui valurent d’être expulsé du secondaire, Biko fit ses premières armes politiques à l’université de Durban, où il put s’inscrire dans la section « non européenne » de la faculté de médecine. Actif dans un premier temps au sein du syndicat des étudiants crée par les Blancs libéraux, l’Union nationale des étudiants sud-africains (National Union of South African Students, Nusas), Biko décida en 1969 de fonder, avec d’autres étudiants noirs, l’Organisation des étudiants sud-africains (South African Student Organisation, SASO), dont il prit la tête. La critique du paternalisme blanc, la question de l’émancipation des noirs et de leur prise de conscience, sont désormais au cœur de son discours.
Fortement inspirée par le mouvement noir non violent des Etats-Unis et comme lui influencé par la culture chrétienne, la Conscience noire — concept élaboré en 1967 par le Mouvement de l’Université chrétienne, groupe non racial et œcuménique — prend alors son essor, et conquiert surtout un public de jeunes, plus radicaux que leurs camarades de l’ANC dont la lecture non exclusivement raciale du conflit leur paraissait une prédisposition au compromis. Pourtant, ce qui était devenu le Mouvement de la conscience noire (Black Consciousness Movement, BCM) maintint sa posture non violente. Et choisit de transcender le champ politique direct, en agissant sur le terrain au travers de projets éducatifs, culturels ou sociaux. Ainsi faisant, il mena en réalité une puissante campagne de politisation : « Le principe de base de la Conscience noire est le rejet par l’homme noir du système de valeurs qui veut faire de lui un étranger dans son propre pays et qui détruit jusqu’à sa dignité humaine », affirmait Biko en 1976. Plus tôt, dans un discours à Cape Town en 1971, il avait lancé : « L’arme la plus puissante dans les mains des oppresseurs, est la mentalité des opprimés ! » « Pour commencer, avait-il expliqué à un journaliste britannique, il faut que les Blancs réalisent qu’ils sont seulement humains, pas supérieurs. De même les Noirs doivent réaliser qu’ils sont aussi humains, pas inférieurs... »
Cependant, et contrairement au PAC dont la doctrine de l’« Africanism » insistait sur la primauté des valeurs traditionnelles africaines, la création d’un Etat centré sur l’identité africaine, ou encore la mobilisation des Africains en tant que nation (Azania), le BCM de Biko envisageait, à terme, un Etat où la majorité noire aurait certes assumé le rôle dirigeant qui lui revient par la démographie et l’histoire, mais dans un contexte politique et institutionnel non racial. Lucide. Comme lorsque, trois mois avant sa mort, il déclarait : « Soit tu es vivant et fier, soit tu es mort, et quand tu es mort, tu ne peux plus t’en soucier. Ta façon de mourir peut elle-même être une chose politique(...) car si je n’arrive pas dans la vie à soulever la montagne de l’apartheid, l’horreur de la mort y parviendra sûrement. »
Son lâche assassinat suscita une telle indignation internationale que le Conseil de sécurité procéda enfin au renforcement de l’embargo sur les armes décrété en 1963, qu’il avait refusé après la répression sanglante de la révolte de Soweto une année auparavant. Comme le déclara Mandela lors de son élection en 1994 : « Biko a été le premier clou dans le cercueil de l’apartheid. »
par Augusta Conchiglia
Source : Le Monde diplomatique

mercredi 19 mars 2014

Messaoud Ould Boulkheir , un destin hors du commun



 

La vie du grand patriote et éternel défenseur des causes justes , Messaoud olud Boulkheir est jalonnée de privations ,de tracasseries , de sacrifices , de souffrances , de coups bas et de coups de poignards dans le dos ; pas seulement de ses ennemis mais aussi et surtout de ses amis et la dernière campagne systématique de dénigrement orchestrée contre sa personne et que rien ne justifie si ce n’est la jalousie et l’envie en est une parfaite illustration .

Revenons un peu sur le parcours sans faute de ce combattant de la liberté qui a beaucoup donné à ses compatriotes sans rien recevoir en échange, même pas la reconnaissance que nous distribuons parcimonieusement et qui n’est pas notre qualité dominante . Pour en revenir au parcours de l’Homme je dirai qu’il a servi son pays sans se servir bien qu’il comptait parmi les premiers administrateurs civils mauritaniens , situation qui lui a permis d’être aux premières loges pour assister à l’émergence et au développement de la nation mauritanienne et ainsi il a pu déceler très tôt les problèmes liés à la cohabitation pacifique dans le nouvel état et aux conditions de vie précaires de cette importante frange de la population dont il fait partie.

mardi 18 mars 2014

Ils ont dit de la politique :

La dictature c'est «ferme ta gueule», la démocratie c'est «cause toujours».
Woody Allen
Le bon législateur doit s'attacher à la fois à la constitution la plus valable absolument et à celle qui est la meilleure étant donné la situation.
Aristote - Politique, IV
Qu'on soit de droite ou qu'on soit de gauche, on est toujours hémiplégique.
Raymond Aron
Le monde moderne s'est divisé lui-même entre conservateurs et progressistes. L'affaire des progressistes est de faire des erreurs ; celle des conservateurs est d'empêcher les erreurs d'être corrigées.
Gilbert Keith Chesterton The Illustrated London News
Le réformateur pense toujours juste au sujet de ce qui est erroné. Il pense généralement mal au sujet de ce qui est vrai.
Gilbert Keith Chesterton The Illustrated London News

samedi 15 mars 2014

Un peu d'humour






15-03-2014 09:54 - Larmoiements d'une plume : Cridem

Larmoiements d'une plume : Cridem
Ely Salem Dayeme -Cridem, ou (carrefour de la République Islamique de Mauritanie) qui va souffler ces jours-ci les dix bougies de son dixième anniversaire est un site d’information, mais pas n’importe lequel. Il a vu le jour dans un environnement où pullulent comme des sporotriches, la peshmerga et ses affidés de la profession. 

Son originalité il la tire du fait qu’il a poussé, et s’est développé sur un terrain difficile, pour ne pas dire hostile à ce soufre –pas celui de couleur jaune citron – je parle du soufre rouge (Alkibritou al ahmarou), celui qu’on cite souvent mais que nul n’a jamais vu, et que symbolise cette presse indépendante et honnête, qui fait du droit d’informer et de la liberté d’écrire sa devise et son cheval de bataille, et dont Cridem a toujours su être l’avant-gardiste, et le porte-drapeau.

Mais parler de Cridem, de son apport, de son audience, de ses consécrations, de la place de choix qu’il occupe au sein des medias nationaux et internationaux, puis du nombre qui va croissant de ses visiteurs, en un mot de son audimat, entraine inévitablement de parler de celui qui fut à l’origine de cette prodigieuse aventure, qui n’a pas toujours été de tout repos. 

Khéloua Nourdin alias Claude Kéké, celui-là même qui a patiemment attendu, et peut-être essuyé revers et échecs, avant de commencer à cueillir les fruits de son labeur, et partager avec générosité et modestie son succès et le résultat de sa réussite avec tous les autres, y compris ceux qui n’avaient pas résisté à la tentation de poignarder dans le dos cette belle réussite naissante. 

vendredi 14 mars 2014

Le miel ‘ Made in Mauritania ’ devient une réalité



Le miel n’est pas un produit à présenter aux mauritaniens qui en sont gros consommateurs et qui en connaissent toutes les vertus thérapeutiques et alimentaires mais la nouveauté c’est que le miel est désormais fabriqué et conditionné chez nous suivant les techniques modernes en vigueur en matière d’apiculture et ce sont des abeilles qui nous fabriquent ce nectar at home sans insecticides et sans additifs chimiques ce qui lui garde ses qualités naturelles et on ne peut en dire autant du miel importé de pays industrialisés où l’usage d’insecticides et substances actives altère sa qualité ou du miel qui nous vient de nous voisins et qui pullule de carcasses d’abeilles .

Ce projet innovant nous le devons à un jeune entrepreneur mauritanien très entreprenant , Monsieur Mohamed Ahmed ould Avelwatt , qui n’a pas hésité à investir des dizaines de millions de nos attachantes ouguiya ainsi qu’une bonne partie de son temps pour créer une fabrique de miel autonome qui a commencé par quatre caisses et qui en compte actuellement plus de quatre cent disséminés dans un rucher installé à Yaghref ,village historique situé à 300 kilomètres de Nouakchott en partant vers Atar. La chaîne comprend l’élevage d’abeilles, la production et le conditionnement de miel et cette autonomie va jusqu’à la fabrication de caisses et accessoires pour lesquels le promoteur a importé sur son compte des machines-outils et a formé des mauritaniens sur leur entretien et leur fonctionnement.

Nouvelle Inquisition : les bûchers se rallument !


Il est logique que quand la démocratie éternue sur le vieux Continent elle se grippe ailleurs car de la santé de la mère dépend celle de l'embryon.Sidi Hamada
Les mois qui ont précédé ont vu l’étau du terrorisme intellectuel se resserrer autour des auteurs et des ouvrages dissidents, et tout laisse à croire que nous entrons dans une période difficile pour la liberté d’expression et la pluralité des idées. Livres de Kontre Kulture censurés par décision de justice, Naulleau vilipendé pour son dialogue avec Soral, Charles Robin stigmatisé par son éditeur pour ses « mauvaises fréquentations », quenelles criminalisées à tour de bras (c’est le cas de le dire !), violentes campagnes de dénigrement du Canard enchaîné et de Charlie Hebdo… Les chasseurs de sorcières n’en finissent pas de crier au loup ! Le problème, c’est que leur propagande a de moins en moins d’effet sur l’opinion et que nous sommes de plus en plus nombreux…
Le 13 décembre dernier restera dans l’histoire des lettres françaises comme un jour à marquer d’une pierre noire. C’est en effet la date à laquelle est entrée en vigueur quelque chose que l’on espérait ne plus revoir en démocratie, une mesure de censure à l’encontre de cinq ouvrages publiés par les éditions Kontre Kulture. Cinq auteurs d’hier et d’aujourd’hui mis soudainement au pilori à l’instigation d’un lobby qu’il faut bien qualifier de liberticide : Léon Bloy, Édouard Drumont, Henry Ford, Douglas Reed, Paul-Éric Blanrue.

Dies irae

Le jour de la colère 



Le jour de la colère. En 2010 et surtout en 2011, se déroulèrent des événements grandioses dans une partie de notre planète. Un raz-de-marée, expression de la colère de populations d'ordinaire soumises à leurs dirigeants, déferla sur le monde arabe. Ces événements m'ont conduit à réfléchir sur la situation des pays occidentaux qui semblent pour le moment à l'abri de tels séismes. Après tout, ce sont nos médias qui l'affirment : ne sommes-nous pas en démocratie ? C'est précisément cette démocratie occidentale que je souhaiterais observer sous un angle précis : celui des élections des représentants du peuple.


Une question de mots

Les termes liés aux phénomènes sociaux (démocratie, capitalisme, communisme, volonté populaire, etc.) ont un caractère polysémique. Etant donné que la plupart des locuteurs ne mettent pas la même chose sous les mêmes mots, il s'ensuit des malentendus, voire une incompréhension totale. Cette dernière est d'ailleurs largement alimentée par les médias et les politiciens qui, utilisant le mot "démocratie" à tout propos et de façon intempestive, ont transformé ce terme en véritable "tarte à la crème". Afin d'éviter les confusions, je nommerai dans cet article : démocratie parlementaire ou démocratie tout court, le système politique d'un pays occidental souverain : la France, l'Allemagne, les Etats-Unis, etc. L'existence de partis politiques, de représentants élus par les citoyens, d'une constitution ou d'une assemblée nationale sont des exemples d'éléments constitutifs du système politique en question. Je souhaite enfin préciser que je considère, dans cet article, la démocratie comme un objet d'étude et que je ne veux porter sur elle aucun jugement de valeur. 

jeudi 13 mars 2014

Nouvelles d’ailleurs : Chez nous..

13-03-2014 02:13 - ..

Nouvelles d’ailleurs : Chez nous....
Le Calame - En politique, chez nous, c'est comme en amour, il y a des mariages, des concubinages, de l'amour, du désamour... des « Je t'aime moi non plus » et des cortèges nuptiaux... des violences, des insultes, des coups. Des triangles amoureux, des droites parallèles et des droites perpendiculaires, des théorèmes et des axiomes... Il y a des diagonales du Fou, des quadratures du cercle, des lampistes, des vainqueurs… et des victimes...

En politique, comme en amour, comme dans tout ce qui s'apparente à un pouvoir, à un rapport dominant-dominé, il y a des placards qui gardent leurs secrets et des amants qui fuient par la fenêtre. Il y a les schizophrénies de peuples qui se cherchent, qui cherchent leur place dans le concert de la mondialisation, chacun se cramponnant à des passés devenus idéaux dont l'aura et la perception sont d'autant plus lumineux et rêvés, que les douleurs actuelles sont fortes...

Il y a les baisers à pleine bouche de ceux dont les quotidiens sont faits de misères, coincés dans les culs-de-sac des plans étatiques de développement et les morsures de ceux qui possèdent...

Il y a les peurs et les névroses qui font voir, dans la vue de la lune en plein jour, des manifestations apocalyptiques, chacun pansant ses plaies comme il peut. Pourquoi pas dans la lune ?

mercredi 12 mars 2014

Cridem : une passerelle entre mauritaniens de tous bords




En Mauritanie les sites d’informations ne manquent pas et il y en a pour tous les gouts ça c’est du point de vue quantitatif mais coté qualité ça laisse à désirer et il est à craindre que chez nous les sites ne suivent le chemin des partis , des banques , des pharmacies , des autres … vous savez tous que chez nous les tribus ont leurs banques , leurs partis , leurs cliniques et même leurs sociétés d’assurances et ce faisant on instaure une culture de clanisme , d’exclusion  , de sectarisme et j’en passe .

Moujbou le site Cridem dont je salue la réussite, la persévérance et le sérieux mais dont je salue surtout l’indépendance et la neutralité, des dents grincent , mais oui je persiste et je persévère car j’ai beau cherché pour qui roule ce site sans jamais trouver preneur : tout le monde tire sur le site mais tout le monde visite le site . Le pouvoir souhaiterait voir les responsables du site le fermer de leur propre chef et l’opposition l’accuse de tous les maux de la terre.Tous ceux qui ont quelque chose à se reprocher ou ont été indexés par leurs rivaux craignent de voir leurs combinés étalées sur Cridem . La liste de ceux ou de celles qui en veulent à ce site est longue comme un jour sans pain et malgré cela tout ce beau monde s'y retrouve.

Esclavagistes hier , Donneurs de leçons aujourd'hui


L'Humanité semble frappée d’amnésie chaque fois que reviennent à la surface des événements dont elle n'est pas fière tout comme les occidentaux qui culpabilisent quand on parle colonisation ou esclavage et le paradoxe c'est que ceux qui ont inventé les droits de l'homme sont ceux-là même à qui on droit , entres autres , les guerres puniques , l'inquisition , l'esclavage , la colonisation , le bolchevisme , le fascisme , le nazisme , l'invention et l'utilisation de l'arme atomique contre des villes peuplées d’innocents civils mais apparemment le ridicule ne tue plus  .

Face au regain d’intérêts de ceux qui bombardent et affament des peuples pour les droits de l'homme et n’étant pas vacciné contre l'hypocrisie et le dogmatisme je n'arrive plus à me retrouver dans ces amalgames et c'est la raison pour laquelle je vous invite à lire , à comparer et à méditer cette étude sur le commerce triangulaire et peut-être que vous y comprendrez quelque chose moi j'y arrive pas .


L’ESCLAVAGE EN EUROPE
Bouchez
Sandra

1°) La traite des noirs
La traite des Noirs, aussi appelée la traite négrière ou encore traite atlantique est en réalité le commerce d’esclaves. Pendant plusieurs siècles des milliers d’africains en ont été victimes. C’est une de la grande honte du monde d’aujourd’hui. Cette traite a été pratiquée par les Européens. Les Portugais sont les premiers, en 1441, a ramener des esclaves noirs. C’est le pape Nicolas V, en 1452, qui donna sa bénédiction pour la conquête des terres africaines et l’exploitation de ses habitants. Cette pratique remonte à la nuit des temps. En Égypte, en Crète, en Grèce, à Rome, les esclaves sont déjà très sollicités à cette époque. Pendant des
siècles les hommes noirs sont considérés comme des sous-hommes. En France la traite des noirs commença en 1626. C’est en 1642 que louis XIII autorisa la traite des noirs, les victimes étaient privés de tous leurs droits et devaient obéir à un maître qui pouvait donner des ordres et des punitions quand il le souhaitait. En 1803 la traite des noirs a été abolie au Danemark qui fut le premier, suivi de l’Angleterre en 1807. Puis en 1815 tous les pays de l’Europe mettent un terme à cette pratique.

vendredi 7 mars 2014

La liberté d’expression en question

" La vengeance est incompatible avec la liberté. " G. Choquette.

Depuis l’arrivée au pouvoir du Président Mohamed Ould Abdel Aziz un climat de liberté souffle sur la Mauritanie et c’est la première depuis l’avènement de la république que les mauritaniens se sentent libres de s’exprimer comme ils veulent , sans censures et sans sanctions , mais au lieu d’en faire bon usage  ce fut plutôt l’occasion pour certains d’en abuser pour s’attaquer aux fondements de notre Sainte Religion ,  pour saper l’unité nationale ou pour étaler au grand jour des haines et des rancœurs issues d’esprits étroits et étriqués et que ne justifient ni le passé glorieux de ce peuples qui a vaillamment résisté aux assauts conjugués d’une nature austère , d’un environnement hostile et d’une colonisation ségrégationniste ni un présent qui donne à chacun son droit et combat les inégalités sociales , la gabegie et le clientélisme ni un futur prometteur .

La liberté c’est bien , c’est même très bien mais la sécurité , la stabilité et le développement c’est beaucoup mieux surtout en ces temps troubles où des pays plus puissants que le notre vivent dans le chaos et la désolation , où des millions d’hommes , de femmes et d’enfants dépendent de la communauté internationale pour boire , pour manger , pour s’habiller et même pour avoir un abri contre la rigueur de l’hiver et la chaleur de l’été , en ces temps où quand une famille se retrouve au complet , démuni et en plein air cela relève du miracle , en ces temps où des milliers de femmes et de filles , seules et sans défenses , sont jetées sur des routes peuplés de criminels de tous crins , sans foi ni loi . Est-ce que c’est cela que nous voulons pour notre peuple , pour nos filles , pour nos femmes , pour nos enfants ou pour nos vieillards ? j’en doute.

mercredi 5 mars 2014

Somelec : la quadrature du cercle



Récemment j’ai écrit un article sur la Somelec intitulé ‘’ Somelec , si j’en étais le Directeur Général et beaucoup de personnes ont interagi avec l’article et aujourd’hui je reviens sur une donne qui se pose et qui s’est toujours posée à savoir comment améliorer les performances de la boite en donnant satisfaction et au personnel et aux clients ?

N’ayant pas des certitudes mais disposant d’hypothèses crédibles sur lesquelles je reviendrai je puis assurer de prime abord que la Somelec ne se se gère pas comme les autres EPIC du fait de son articulation , de la nature des prestations qu’elle offre et des rapports passionnés et litigieux avec les clients .

La Somelec a des compétences, beaucoup de compétences et de l’expérience , beaucoup d’expériences mais ces compétences et cette expérience sont souvent mal ou peu utilisés et cela peut également être généralisé aux autres établissements publics où les premiers responsables ont tendance à user d’autoritarisme et à chambarder le personnel pour stimuler le rendement et c’est exactement l’effet contraire qui se produit .

lundi 3 mars 2014

Manifestations de Nouakchott :Des mesures de nature à calmer les esprits




Actuellement en Mauritanie il y certains qui surfent sur la vague très dangereuses de la religion et de l’appréhension des gens à tout ce qui touche l’Islam et particulièrement le blasphème et l’apostasie contre lesquels les musulmans ont toujours réagi violemment en tous temps et en tous lieux .

Il y a certains qui tiennent coûte que coûte à faire tomber le pouvoir, c’est évident , et pour cela tous les moyens sont bons et quelques exemples le prouvent :
  • Les actions entreprises par certaines organisations sous couvert de droits de l’homme , recherches de droits spoliés . Nous savons tous que les droits de l’homme est un titre pompeux utilisé à l’occasion pour des intérêts ou pour faire pression .Nous devons ce vocable aux juifs et aux franc-maçons et ces deux catégories-là peuvent parler de tout sauf de droits de l’homme .
  • Le cas de Nouadhibou quand un jeune homme éconduit par les parents de sa dulcinée a été encouragé à s’en prendre ouvertement au Prophète de l’Humanité PSL .
  • Les incendies à répétitions qui touchent particulièrement des couches vulnérables de la population et on crée ainsi des milliers de mécontents jetables dans la rue à tout moment .
  • La politisation du social : Incitation des manœuvres du port , des travailleurs de TASIAST licenciés et autres à créer des troubles en leur faisant croire que leurs droits ont été spoliés.
  • La radicalisation du discours de l’opposition qui surfe sur toute vague qui roule contre le pouvoir en place bien qu’à part le Rahil l’opposition n’arrive pas à nous présenter un programme de société ou même un discours cohérent , ça sent toujours la haine et la vindicte  .
  • Les médias : Par la recherche du sensationnel et les titres racoleurs la presse ne sert pas la Nation Mauritanienne . Au lieu d’éduquer et d’informer objectivement les médias jettent toujours de l’huile sur le feu . Pire en donnant des informations en temps réel sur des manifestations ou des événements en cours elle les attisent .
  • Les partisans de deux ex-présidents et certains milieux d’affaires par esprit revanchard incitent à la discorde et au désordre .
Ce que certains ignorent ou font semblant d'ignorer c'est que le désordre ne sert personne et si des lois et des codes de bonne conduite n’étaient pas édictés et respectés les hommes vivraient aujourd'hui encore l'age des ténèbres et de la désolation . Les  états sont debout et se développent par la force de la peur du gendarme , par l'ordre et nous acceptons cela parce qu'il nous offre un cadre de vie décent et sécurisé dans lequel nous nous épanouissons en harmonie avec nos attentes et nos appréhension . Voyez les pays où la peur du gendarme ne joue plus et vous constaterez que chacun de nous est un petit tyran en puissance . Pensez-vous que les libyens , les syriens ou les égyptiens vivent mieux qu'avant ? Pensez-vous que les femmes , les enfants et les vieillards de Syrie , de Libye et d'Egypte retrouveront le sourire demain , dans dix ans , dans un siècle ou dans un millénaire ? Réfléchissez-y en tenant compte du fait que les pays qui ont connu des situations similaires ont retrouvé une situation normale au bout d'au moins deux à trois générations , enfin pour ceux qui ont retrouvé une situation normale .