Les mauritaniens ont investi les centres de vote le 21 Juin et ont voté massivement pour le candidat Mohamed Ould Abdel Aziz. Les résultats annoncés par la CENI et entériné par le Conseil Constitutionnel donnent Ould Abdel Aziz gagnant de ces élections. Les dits résultats ont été validés par les observateurs nationaux et internationaux.
Les résultats des élections présidentielles de 2014 et la victoire du candidat Aziz ont été reconnus par la communauté internationale, États-Unies, Union Européenne et Russie en tête. La consécration de Ould Abdel Aziz est irréversible et imparable. Il faut donc faire avec.
Partant de ce constat voila ce que j'aurai fait si j'étais le FNDU :
- Je convoquerai des états généraux de l'opposition radicale et ce sera l'occasion de faire le point sur le chemin parcouru, les réalisations et les fautes commises ainsi que les perspectives d'avenir.
- A l'issue des États généraux organiser des journées de concertation avec les bases militantes pour les informer et les sensibiliser sur les nouvelles orientations.
- Reconnaître les résultats des élections et l’échec du Front à faire tomber le régime. Ici on peut se donner des circonstances atténuantes, ça ne manque pas : conjoncture, conjecture, Programme Emel, N'beykett-Lahwache, Chami, Lotissement des gazras, assainissement des finances publiques, ...ça manque pas il suffit de chercher.
- Renouveler les instances dirigeantes : pourquoi ne pas élire de nouveaux présidents de partis. L'alternance ne touche pas uniquement la Présidence de la République.
- Rajeunir les staffs et l'encadrement, ça aide, la preuve : le Président Aziz a joué la carte jeunes et le résultat a été plus que probant.
- Je me préparerai pour les élections de 2024 mais auparavant j'aurais discuté avec mes partenaires des autres partis de l'opposition pour nous mettre d'accord sur la répartition des postes et sur un projet de société. Il y a un seul fauteuil présidentiel et le nombre de ministres est limité. En plus les ministères ne se valent. Si je franchis cette étape sain et sauf et entier j'aurais déjà fait la moitié du chemin.
- Je reprendrai langue avec la Communauté Internationale en lui donnant des gages de bonne foi. Après tout on ne peut se mettre sur le dos le peuple qu'on est sensé servir, son gouvernement et la Communauté Internationale car ce serait alors du suicide politique.
Peut-on faire mieux ?
Tiré du manuel du bon sens
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