Edido

vendredi 20 décembre 2013



Des valeurs en baisse et d’autres en hausse


Tolérance en baisse




"La tolérance ne devrait être qu'un état transitoire. 
Elle doit mener au respect."


.

La tolérance est l'action, l'attitude de supporter ou à de ne pas interdire ce que l'on désapprouve et qu'on ne peut éviter. La tolérance est aussi une dérogation admise à certaines règles.
Synonymes : indulgence, compréhension.

En matière de religion, de philosophie, de 
culture ou de politique, la tolérance est la capacité à accepter et à respecter des idées, des sentiments, des manières d'agir différents des siennes. Condition nécessaire à laliberté de conscience, la tolérance est cependant une attitude plutôt passive, voire condescendante. Sur le plan de la morale, l'idée qui sous-tend parfois la tolérance est que combattre ce que l'on n'admet pas provoquerait un mal plus important que de le tolérer.


En 
sociologie, le seuil de tolérance d'une communauté est la proportion d'individus étrangers qu'elle est censée pouvoir accepter sans produire un phénomène de rejet.

Dans le domaine technologique, la tolérance est un écart acceptable entre une caractéristique réelle et une norme ou une prévision (dimension, quantité, quantité, poids, etc.).

En médecine, la tolérance à une substance chimique est la faculté qu'a un malade à la supporter.

Altruisme en baisse








L'altruisme est une disposition de caractère qui conduit à s'intéresser, à se dévouer, à se consacrer et à vouloir faire le bien aux autres, à les aider, à faire preuve de générosité envers eux, sans rien attendre en retour.

L'altruisme est un sentiment désintéressé d'amour pour autrui qui peut être instinctif ou réfléchi. Il s'oppose à l'égoïsme.

En philosophie, l'altruisme est le principe du comportement qui fait du bien des autres la finalité ultime de toute action morale. Le mot "altruisme" est employé pour la première fois en 1854 par Auguste Comte dans le "Catéchisme positiviste". Attitude d'attachement, de bonté, voire de vénération envers les autres, l'altruisme est au centre de la morale 
positiviste.

Sans que le terme soit employé, des formes d'altruisme sont prônées dans la plupart des morales religieuses (bouddhisme, christianisme, islam, etc.)

Termes synonymes ou voisins : amour, bienveillance, bonté, charité, désintéressement, générosité, philanthropie.



Égoïsme en hausse


§                                 Attachement excessif porté à soi-même et à ses intérêts, au mépris des intérêts des autres.
§                                 Considération exclusive de l'intérêt du groupe, chez tous ceux qui en sont membres 


Ils ont dit sur l’égoïsme

"La régulation des égoïsmes, tout est là : c'est la grande affaire de la politique. Ne nous racontons pas d'histoires. Si les gens travaillent, s'ils payent leurs impôts, s'ils respectent à peu près la loi, c'est par égoïsme, toujours, et sans doute par égoïsme seulement, le plus souvent." 
André Comte-Sponville - né en 1952 - L'amour la solitude - 1996

"Il n'est plus une insulte, une exaction, un égoïsme qui ne se proclame liberté individuelle, y compris la liberté de nuire. Toute contrainte étant devenue insupportable, même la présence de l'Etat, l'ensemble des libertés s'appelle le libéralisme."
Armand Farrachi - Petit lexique d'optimisme officiel - Page 111 - Fayard - 2007

"Mais comment peut-il manquer aujourd'hui de l'argent pour maintenir et prolonger ces conquêtes [sociales de la Résistance] alors que la production de richesses a considérablement augmenté depuis la Libération, période où l'Europe était ruinée ? Sinon parce que le pouvoir de l'argent, tellement combattu par la Résistance, n'a jamais été aussi grand, insolent, égoïste, avec ses propres serviteurs jusque dans les plus hautes sphères de l'Etat. Les banques désormais privatisées se montrent d'abord soucieuses de leurs dividendes, et des très hauts salaires de leurs dirigeants, pas de l'intérêt général."

Stéphane Hessel - né en 1917 - Indignez-vous ! - 




"L'évolution de notre capacité à transformer notre milieu, l'intensification des interactions entre personnes, entre entreprises, entre nations, amènent nécessairement à toujours "plus d'Etat". Les épisodes inverses provoqués par les gouvernements de Reagan ou de Thatcher ne sont que les soubresauts ultimes d'une société fondée sur les illusions du XIXe siècle et dont le moteur est la compétition, donc l'égoïsme."
Albert Jacquard - 1925-2013 - J'accuse l'économie triomphante - 1995

"Quand on regarde au fond du coeur humain, on n'y trouve guère que des instincts contraires à l'égalité ; et ces instincts sont les plus violents de tous puisqu'ils s'appellent l'orgueil, l'envie, l'égoïsme, l'intolérance, la passion de jouir et de dominer. Comment donc les hommes tiennent-ils tant à l'égalité ? La réponse ne sera pas sans intérêt. C'est simplement parce qu'ils voient dans l'égalité le premier titre de leurs prétentions, et le moyen direct de s'élever au-dessus des autres. Qu'on retourne bien cette proposition, on la trouvera juste : et si elle froisse un peu certaines candeurs, elle jette un jour très vif sur la politique et sur la vie sociale."
Maurice Joly - 1829-1878 - Recherches sur l'art de parvenir

"L'égoïsme inspire une telle horreur que nous avons inventé la politesse pour le cacher, mais il perce à travers tous les voiles et se trahit en toute rencontre."

Arthur Schopenhauer - 1788-1860 - La Morale



La cupidité en hausse





La cupidité est la recherche et l'amour immodérés du gain, de l'argent, des richesses. Le mot cupidité est utilisé dans un langage soutenu et contient une connotation négative qui souligne le caractère excessif et insatiable du désir de s'enrichir ou de posséder quelque chose à tout prix.

La cupidité doit être distinguée de l'avarice qui est le comportement de ceux qui ne veulent pas se séparer de leurs biens quitte à se priver ou à thésauriser, c'est-à-dire amasser des richesses sans les faire circuler ni les faire fructifier. 




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