Edido

dimanche 1 juin 2014

L'Opposition sur les traces du '' Groupe de Casablanca''


Finalement la campagne pour les présidentielles sera lancée le 6 juin et les mauritaniens iront aux urnes le 21 du mois pour élire un nouveau président de la république. Pour cela ils auront à choisir entre les cinq candidats qui se sont alignés sur la ligne de départ. Les préparatifs en cours laissent prévoir une campagne chaude et colorée. Les états-majors des candidats n'ont rien laissé au hasard. Les mauritaniens étant des compétiteurs de talent le spectacle sera sûrement au rendez-vous. Deux semaines de fête et d'empoignades oratoires. Mais après la fiesta il y a le vote et le choix. C'est ça le sel de la démocratie. Un paradoxe quand même : Comment un pays, sensé être raciste et esclavagiste peut-il présenter 3 candidats noirs contre 2 candidats blancs ?


De l'autre coté l'opposition radicale ayant torpillé le dialogue tente d'en faire autant avec les élections. Elle appelle à marcher le 4 juin et elle appellera à marcher à nouveau. marcher, démarcher et remarcher une véritable litanie. Pourquoi marcher, vers où marcher et à quoi bon marcher ? Les mauritaniens ayant déjà fait leur choix ne suivent et ne suivront pas. Ce n'est pas en jetant des citoyens momentanément égarés dans les rues que les aigris accéderont au pouvoir. Pour cela il leur faudra d'abord convaincre. En vingt ans d'essais ils n'ont pas réussi un seul tir groupé. Cependant les aigris peuvent toujours compter sur le soutien de certaine presse. Les aigris ça remonte sensiblement l’audimètre. Non, non, je ne parle ni de rfi, ni de mondafrique et encore moins des autres affidés. 

Faute de pouvoir changer les choses de l'intérieur et lâchés par la communauté internationale nos opposants à vie tentent de suivre les pas du Groupe de Casablanca. Ce n'est pas un hasard si, après un séjour du Leader de l'opposition à Bamako, le grand lot se rend au Maroc. Si nos rapports avec le Maroc sont passionnels, avec le Mali ils sont litigieux. Mais agissant ainsi les aigris font un impair de taille : la Mauritanie de 2014 n'est pas celle des années 60. En effet malgré un environnement hostile, des contraintes internes et externes majeures la Mauritanie a réussi à se forger une reconnaissance internationale et à faire prévaloir son avis sur les problèmes de l'heure. Elle a notamment soutenu l'Algerie et la Tunisie contre la métropole et a isolé Israel sur la scène africaine. C'était pendant les années 60. Nous sommes en 2014 et jamais la Mauritanie ne fut si puissante ni si unie.


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