Edido

mardi 14 octobre 2014

L’histoire du tir à la cible en Mauritanie



Il y a de cela plusieurs années des hommes, généralement par groupes de deux à cinq personnes sortaient de Nouakchott pour pratiquer s'adonner au tir à la cible. Et comme il fallait des champs de tir pour mener cette noble activité sportive on se rabattait sur les cordons dunaires qui entouraient la ville. Le site le plus apprécié était celui de Kellide  situé un peu en retrait de la route d’Akjoujt, ver l’est.

Et comme ce qui se ressemble s’assemble les tireurs finirent par se retrouver et s’organiser en groupes, ensuite les équipes furent constituées. On était toujours dans l’informel mais cela n’empêcha d’organiser des compétitions entres groupes ou équipes avec à la clé une récompense fournie par les perdants, cela rehaussait le niveau de la compétition et ne prêtait pas à conséquences, on était entre gens sérieux.


Le tir à la cible ayant pris de l’ampleur il fallait s’organiser dans un cadre légal pour gérer les activités et contrôler l’usage d’armes à feu et de munitions. Cela n’a pas été difficile car ceux qui pratiquaient le tir à la cible peuvent constituer  une  caution morale du fait qu’il s’agit d’officiers supérieurs, d’hommes d’affaires et de cadres.

Depuis lors le monde du tir à la cible a connut deux étapes distinctes : une étape structuration et une étape de restructuration.

1ére étape : il fallait créer des structures et les légaliser. Cette tache a été confiée à un groupe très actif dans différents segments de la vie nationale. Ce même groupe fut chargé de gérer les différentes activités et de représenter la famille du tir à la cible. Chemin faisant il y eut des dérives qui aboutirent à une gestion unilatérale de la fédération, à partir de là rien ne va plus, on ira même en justice.

2éme étape : La famille du tir à la cible, la vraie, convoqua une assemblée générale qui déboulonna le bureau exécutif et le remplaça par un autre qu’elle jugea plus à même de réunir les membres et d’apaiser les esprits. L’ancien bureau fit de la résistance et porta même l’affaire devant la justice…qui le débouta.  Depuis lors les choses sont rentrées dans l’ordre…enfin si on omet une guéguerre  médiatique que mènent amis et nostalgiques de la 1ére étape.

Pourtant il suffit que certains fassent amende honorable et présentent leurs excuses pour que tout rentre dans l’ordre.


Sidi Mohamed

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