Grace à la mission ''Civilisatrice de l'Occident'' l'Irak et la Libye sont à feu et à sang. Bush a envoyé les GI's en Irak où ils ont violé et torturé. Bernard Henri-Lévy a envoyé les marsouins en Libye où ils ont fait ce qu'ils font le mieux : tirer sans sommations. Bush suivait ses instincts tout comme Lévy. Le premier se dit investi d'une mission divine, son dieu à lui c'est l'ante-christ. Le second est le descendant d'un peuple qui a pratiquement tué tous ses prophètes et il a une réputation à défendre avec une préférence pour le coup de poignard dans le dos. L'humanité n'est pas au bout de ses peines.
Le Point : Le Premier ministre irakien a affirmé vendredi que les forces de sécurité avaient commencé à "nettoyer" certaines villes des djihadistes, pourtant en progression vers Bagdad après une offensive éclair que l'armée irakienne a été incapable d'enrayer.
A l'étranger, le président américain Barack Obama, excluant l'envoi de troupes au sol, a dit examiner "un éventail d'options pour soutenir les forces de sécurité irakiennes", de possibles frappes de drones ayant été évoquées par un responsable américain.
Il a également déclaré que "sans effort politique, toute action militaire sera vouée à l'échec".
Alors que les combattants aguerris du groupe radical sunnite de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) sont connus pour leurs méthodes brutales en Syrie voisine, où ils sont également très actifs, l'ONU a fait état "d'informations sur des exécutions sommaires" lors de l'assaut en Irak.
Et l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a fait état de la fuite d'environ 40.000 personnes de Tikrit et Samarra, et de plus de 500.000 de Mossoul, deuxième ville d'Irak, en prévoyant "une crise humanitaire prolongée".
Les jihadistes se trouvent à moins de 100 km de Bagdad après avoir réussi à prendre depuis mardi Mossoul et sa province Ninive (nord), Tikrit et d'autres régions de la province de Salaheddine, ainsi que des secteurs des provinces de Diyala (est) et de Kirkouk (nord). La débandade des forces armées face à cette offensive rappelle "ce qui s'est produit dans les rangs de l'armée irakienne lorsque les forces américaines sont entrées en Irak", a déclaré le ministre des Affaires étrangères.
Face à la situation, le plus influent dignitaire chiite d'Irak, Ali Sistani, a appelé les Irakiens à prendre les armes.
"Les citoyens qui peuvent porter les armes et combattre les terroristes pour défendre leur pays, leur peuple et leurs lieux saints, doivent se porter volontaires et s'enrôler dans les forces de sécurité pour mener cet objectif sacré", a-t-il dit dans un message lu par son représentant à Kerbala, au sud de Bagdad.
Le gouvernement irakien avait auparavant lancé un appel similaire à la population. Quelques milliers de volontaires y ont déjà répondu, et étaient conduit vendredi vers des camps d'entraînements à Taji, au nord de Bagdad.
- Avancée vers Bagdad -
Selon le grand ayatollah Sistani, adoré par des millions de fidèles, "la responsabilité de leur faire face incombe à tous", sans distinction de confession ou d'appartenance politique, alors que le gouvernement est miné, comme l'armée, par des divisions confessionnelles.
Le cabinet de Nouri al-Maliki, un chiite honni par les rebelles sunnites et accusé par la minorité sunnite de la persécuter, a annoncé la mise en place d'un plan de sécurité pour défendre Bagdad, incluant un déploiement massif de forces de sécurité et un renforcement du renseignement, alors que les forces armées avaient fui leurs positions dans le Nord devant l'avancée jihadiste.
Abou Mohammed al-Adnani, l'un des dirigeants de l'EIIL, un groupe désavoué par le réseau Al-Qaïda et qui ambitionne de créer un Etat islamique, a appelé cette semaine ses combattants "à marcher sur Bagdad, Kerbala et Najaf", les deux villes saintes chiites de l'islam.
Vendredi, les jihadistes avançaient sur trois axes vers une capitale aux rues quasi-désertes et commerces fermés à partir de la province d'Al-Anbar à l'ouest, de celle de Salaheddine au nord et de celle de Diyala à l'est.
Après leur entrée dans Diyala, l'armée tentait de les empêcher d'avancer jusqu'à son chef-lieu Baqouba, à 60 km de Bagdad, selon des responsables.
D'autres témoins ont fait état de renforts rebelles aux alentours de Samarra (110 km au nord de Bagdad), des préparatifs semblant augurer d'un possible assaut de ce groupe qualifié de l'un des "plus dangereux au monde" par Washington.
M. Maliki s'est rendu vendredi dans cette ville, majoritairement sunnite mais qui abrite l'un des grands lieux saints chiites du pays, pour assister une réunion de sécurité.
- 'Exécutions sommaires' -
Craignant pour leur sécurité, des sociétés américaines travaillant pour le gouvernement irakien dans le secteur de la Défense ont fait évacuer leurs employés américains de la base aérienne de Balad, dans la province de Diyala, vers Bagdad.
Après cette offensive qui a pris de cours aussi bien les autorités irakiennes que la communauté internationale, le haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Mme Navi Pillay, a exprimé sa "vive inquiétude" au sujet "d'informations sur des exécutions sommaires".
L'ONU, selon elle, a reçu des informations selon lesquelles des "soldats irakiens ont été sommairement exécutés durant la prise de Mossoul, ainsi que 17 civils travaillant pour la police le 11 juin".
A Mossoul, les jihadistes continuaient de détenir une cinquantaine de citoyens turcs pris en otages au consulat, de même que 31 chauffeurs turcs.
Gravitant le long de la frontière poreuse irako-syrienne, l'EIIL compte notamment d'ex-cadres et membres des services de sécurité de l'ancien président Saddam Hussein, selon des experts militaires.
En pleine offensive jihadiste, le ministère irakien des Communications a par ailleurs ordonné aux opérateurs téléphoniques et aux fournisseurs d'accès à Internet de bloquer l'accès aux réseaux
Soiurces : Le Point
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