La comptabilité est une science
exacte. Un bilan ou ça balance et c’est un bilan ou ça ne balance pas et ce n’est
pas un bilan, enfin pas encore mais le
calvaire du comptable commence. Généralement
l’erreur porte sur une omission ou sur des chiffres insignifiants. En pointant
on arrive souvent à détecter la source de l’erreur.
Par contre la comptabilité
devient difficile quand les ressources sont libellées en monnaies différentes.
Exemple : si vous me demandez de vous multiplier 400 000 par 400 et que je donne 120 000 000 comme réponse, vous me répondrez que je me trompe largement.
Vous prendrez votre calculatrice
et vous me démontrerez que 400 000 x 400 = 160 000 000 et que la différence est de taille puisque ça
fait 40 000 000. Vous me direz certainement de reprendre mes cours
car même les profanes ne feraient pas une telle erreur.
En réalité je voulais juste vous
impressionne, en fait je ne suis que caissier de mon état et j’ai un trou dans
ma caisse. Stupéfaction générale, comment à l’heure des comptes sophistiquées
et de la monnaie électronique on peut avoir un trou de caisse.
Un trou dans la poche alors ou un
trou de mémoire c’est plus plausible. On utilise maintenant des comptes
bancaires et les paiements se font par cheque ou par virement. Donc plus d’argent
en caisse pour qu’on y fasse des trous.
Reconnaissez quand même les vertus
de la nouvelle thérapie appliquée à la gestion des deniers publics. C’est
fluide mais il faut y avoir droit pour y toucher. Alors Si votre intérêt s’éveille ou se réveille
tachez de le calmer en lui racontant des histoires de sous qu’on récoltait
facilement il n’y a pas si longtemps. Il est vrai que la masse de monnaie qui
circule actuellement et les chiffres qui s’y attachent donnent bien des idées.
Tiré des Chronos du Cherche-Midi
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