15-03-2014 09:54 - Larmoiements d'une plume : Cridem
Ely Salem Dayeme -Cridem, ou (carrefour de la République Islamique de Mauritanie) qui va souffler ces jours-ci les dix bougies de son dixième anniversaire est un site d’information, mais pas n’importe lequel. Il a vu le jour dans un environnement où pullulent comme des sporotriches, la peshmerga et ses affidés de la profession.
Son originalité il la tire du fait qu’il a poussé, et s’est développé sur un terrain difficile, pour ne pas dire hostile à ce soufre –pas celui de couleur jaune citron – je parle du soufre rouge (Alkibritou al ahmarou), celui qu’on cite souvent mais que nul n’a jamais vu, et que symbolise cette presse indépendante et honnête, qui fait du droit d’informer et de la liberté d’écrire sa devise et son cheval de bataille, et dont Cridem a toujours su être l’avant-gardiste, et le porte-drapeau.
Mais parler de Cridem, de son apport, de son audience, de ses consécrations, de la place de choix qu’il occupe au sein des medias nationaux et internationaux, puis du nombre qui va croissant de ses visiteurs, en un mot de son audimat, entraine inévitablement de parler de celui qui fut à l’origine de cette prodigieuse aventure, qui n’a pas toujours été de tout repos.
Khéloua Nourdin alias Claude Kéké, celui-là même qui a patiemment attendu, et peut-être essuyé revers et échecs, avant de commencer à cueillir les fruits de son labeur, et partager avec générosité et modestie son succès et le résultat de sa réussite avec tous les autres, y compris ceux qui n’avaient pas résisté à la tentation de poignarder dans le dos cette belle réussite naissante.
Dans le souci de ne pas faire du neuf avec du vieux, je vous ferai l’économie de revenir une fois de plus sur le parcours exemplaire de cet homme puisque déjà divers confrères – Et qu’ils trouvent ici tous nos remerciements - ont eu l’idée et le mérite de le lui reconnaitre d’abord avant d’en faire en suite état, et le divulguer au public chacun à sa manière.
L’homme qui à largement mis dans le dos le premier quinquennat de sa sixième décennie, possède sans prétention une allure altière qui laisse facilement deviner son origine germano-algérienne, et un visage sympathique orné d’un collier de barbe où le sel la dispute allégrement au poivre, ajoutée à cela des lunettes d’intellectuel qui accentuent un regard accrocheur, et synthétique, qu’une bouche aux lèvres toujours souriantes essaie le plus gentiment du monde d’atténuer en vain l’acuité.
Ce bourreau de travail – il travaille sept jours sur sept jours- a toujours du pain sur la planche. De la revue de la presse à la sélection des articles à publier, et dieu sait qu’ils sont rares pour ne pas dire introuvables, en passant par la mise en page des autres rubriques aussi bien littéraires que publicitaires, et par la gestion des commentaires du lectorat qui vont de l’anonyme agressif, et insolent à l’anonyme insinuant et pervers en passant par l’anonyme névrosé et râleur qui voit la persécution l’injustice et l’iniquité là où personne d’autre ne les voit.
Heureusement qu’il y’a aussi l’anonyme neutre, et ceux qui ont le courage de signer avec leur vrai nom, et qui véhiculent des idées souvent dignes d’être débattues. Entre le marteau des uns et l’enclume des autres le webmaster du Cridem vaque à ses occupations avec l’assurance et la précision d’un cadran suisse qui égrène en silence que nul n’est prophète chez-lui.
Tel portable 22 33 00 74
Source : Cridem
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